Louise Fleury

Louise Fleury

mardi, 29 septembre 2020 05:05

Puis-je devenir libre ? (2)

puis je devenir libre partie deux frCertainement si je parviens : à m’accepter comme je suis.    

Tout être humain est une valeur incontestable aux yeux de Dieu et des hommes. Chaque être est riche, merveilleux, mystérieux, presque indéfrichable, presque insondable. Tous les êtres humains se ressemblent par leurs qualités, par leurs dons naturels, par leur richesse d’être, par leurs aspirations profondes, par leur dynamisme de vie ; ce qui les différencie, c’est l’usage dont chacun fait de ses dons et de ses richesses. Les uns, en raison de leur éducation, se sentent attirés à développer des qualités qui en feront des sportifs, les autres deviendront des penseurs, certains opteront pour l’administration, le commerce, l’industrie. Les uns seront vendeurs, les autres acheteurs, etc.
L’être humain a en lui une multitude de talents et d’aptitudes qui ne seront jamais utilisés, même s’ils sont les éléments essentiels d’une certaine autonomie.

Ne connaîtrions-nous qu’une seule de nos qualités, si nous nous mettions à la vivre trois à cinq fois par jour, notre vie serait totalement changée en quelques mois.

Extrait de la Collection Volontaires de Dieu, « Puis-je devenir libre ? »
Groupe associé à l’Institut séculier. Les Oblates Missionnaires de Marie Immaculée

Puis-je devenir libre ? Si je parviens: à dominer mes inquiétudes ? (partie 1)
Puis-je devenir libre ? Certainement si je parviens à atteindre un certain degré de concentration (partie 3)

lundi, 28 septembre 2020 21:58

La présence de Dieu

la presence de dieuIl n’est pas facile de donner une définition de la Présence de Dieu. Il n’est pas facile non plus de donner une définition de sa présence à soi devant Dieu. Mais on peut arriver à clarifier ces deux états : Dieu en ma présence et moi en présence de Dieu.

Dieu est toujours présent à moi en qualité de Créateur, de Providence et de Père. Tout est présent à Dieu, rien ne lui échappe, ni dans mon être, ni dans mes pensées, ni dans mes activités, ni dans mes imaginations, ni dans mes rêves, ni dans mes sentiments. Toutes mes volontés lui sont connues; Il détecte tout, Il sait tout, Il voit tout. Son œil est constamment posé sur moi. Rien ne l’étonne, rien ne le rebute. Il est lent à la colère et fidèle à ses alliances.

La présence de Dieu c’est se recueillir, c’est être à l’écoute du Seigneur qui nous habite. C’est écouter le Seigneur qui parle en nous par la conscience.

Avoir la présence de Dieu en soi, c’est se référer à Lui constamment, en tout temps dans la joie comme dans la peine. La présence de Dieu en soi nous maintient dans le beau, le bon, le bien et le vrai.

Souvenons-nous que Dieu est aussi présent à moi que la parole est à ma bouche. Si nous en étions convaincus, nos pensées seraient plus sereines, moins angoissantes, notre cœur serait pacifié.

Laissons-nous envahir de son amour, de sa bonté, de sa miséricorde et de sa confiance. Nous sommes le temple de sa présence et nous devons en être dignes puisque Dieu est en chacun de nous, laissons-le transparaître par nos attitudes, par notre qualité de vie spirituelle, par notre accueil, notre écoute afin que les gens que nous rencontrons puissent Le détecter en nous.

Équipe Volontaires de Dieu de Jonquière

samedi, 26 septembre 2020 09:03

Ma mission au cœur du quotidien

yvette poulinÀ vrai dire, mon quotidien est fort simple. Ma journée commence par un temps de prière, ce qui me dispose à vivre pleinement le moment présent et être disponible aux demandes qui surgissent au cours de la journée.

La spiritualité que je vis au quotidien, ce que j’appelle ma recette de bonheur, m’aide à répondre avec amour aux besoins des compagnes malades. Je me rends disponible pour d’autres besoins sporadiques.

Comme je suis une personne d’entregent, qui aime aider les autres, j’ai souvent des invitations de la part de mes voisins pour accompagner leur enfant à la garderie. L’autre jour, à la garderie, les responsables faisaient une fête pour les enfants et demandaient qu’un des grands parents accompagne l’enfant. Le jeune de cinq ans pleurait en disant à sa mère qu’il n’avait pas de grands-parents car les quatre grands-parents étaient décédés.

enfant aIl dit : « Maman, je veux que madame Poulin vienne à la fête avec moi !» Comment ne pas répondre à une telle demande de la part d’un enfant ? J’ai accepté avec grand plaisir et empressement de l’accompagner. Le bonheur et la fierté de cet enfant ont été remarqués par le personnel de la garderie. C’est ainsi que, l’an dernier une fois par semaine, le matin, je conduisais l’aînée à la maternelle. Ainsi, des liens se sont tissés entre nous.
C’est un plaisir d’offrir une présence amicale à la famille et les enfants sont heureux de me rendre visite à l’occasion. Il m’arrive aussi de temps à autre de préparer une bonne soupe et de la partager avec eux.

Ma mission se résume en de multiples petits services mais en même temps elle est grande au quotidien. Merci, Seigneur, pour toutes ces occasions de bonheur en rendant service.

Yvette P.

jeudi, 20 août 2020 04:48

Puis-je devenir libre ? (1)

image frSi je parviens: à dominer mes inquiétudes ? 

Il est vrai que les inquiétudes n’ont pas toutes la même intensité, que leur rythme varie, que les unes ne peuvent être utiles pour mettre des situations en place, que d’autres sont dangereuses et doivent être éliminées sans faute, sinon l’être humain se démolit.

Les psychologues, de plus en plus nombreux, incitent leurs clients à la réflexion pour maîtriser les inquiétudes quotidiennes inhérentes à la vie et pour se libérer totalement des plus sérieuses. Certaines inquiétudes peuvent briser une vie, elles sont des parasites qui rongent les énergies. On ne doit pas craindre de regarder les inquiétudes, de les analyser, d’y chercher des aspects positifs et ainsi de les entretenir.

Pourquoi les victimes de l’inquiétude, les éternels inquiets ne feraient-ils pas comme les alcooliques anonymes qui promettent à Dieu, l’Être Suprême réellement vivant comme ils le conçoivent, un vingt-quatre heures de sobriété à chaque jour ?

Extrait de la Collection Volontaires de Dieu, « Puis-je devenir libre ? »
Groupe associé à l’Institut séculier. Les Oblates Missionnaires de Marie Immaculée

Puis-je devenir libre ? si je parviens à m'accepter comme je suis (partie 2)
Puis-je devenir libre ? Certainement si je parviens à atteindre un certain degré de concentration (partie 3)

Conclusion des articles «Faire confiance…1-2-3»

 

BérangèreC’est tout d’abord me souvenir que ces 5 points ont été le déclic qui m’a fait choisir l’Institut OMMI : je les ai tout de suite aimées et adoptées. Elles m’apparaissaient comme un « programme » sélectionnant des points forts de l’Evangile, un programme complet englobant, en peu de mots, une manière de vivre touchant toutes les dimensions indispensables à la vie du Chrétien et bien sûr de la personne consacrée :

Le Père PARENT, o.m.i., fondateur de l’Institut, exprimait la mission de diverses manières dont : la mission de l’Institut est une mission de CHARITE qui demande :

Une relation vivante à Dieu. Des façons exigeantes et précises de vivre la charité fraternelle (absence de critiques destructives, intérieures et extérieures) et de se comporter face aux difficultés qui m’affectent (absence de plaintes inutiles intérieures et extérieures).

Il en découle une joie de servir et de rayonner LA PAIX.

Cette manière de dire des choses belles et exigeantes, on ne la trouve pas partout !

Lorsque je m’applique à vivre « les cinq points » je suis plus vivante et plus heureuse aussi.

Mes contacts avec les gens que je rencontre s’en ressentent et je suis comme poussée à être charitable avec les autres dans mon jugement, dans mon regard sur les autres et sur les événements où je cherche le positif et les services que je pourrais rendre.

Je suis plus à même de vivre la mission qui m’est confiée. Je crois qu’en vivant les attitudes de vie, j’apporte ma pierre dans la transformation du monde, sans démonstration, mais comme un levain dans la pâte. Comme le Christ, je peux manifester à toute personne l’amour inconditionnel du Père, je suis en chemin pour aimer.

Merci à toi Jésus, merci à toi Marie de me montrer le chemin, de m’accompagner.

Bérangère F.

 

mercredi, 26 août 2020 06:23

Comment est-ce que je vis ma mission?

DiêpChaque jour, je vis ma mission en étant en relation avec Dieu et les autres.

Je comprends que mes relations avec les autres, qu'elles soient bonnes ou non, dépendent de ma relation avec Dieu puisqu'Il est la source de toute vérité, de toute bonté et de toute beauté.

En tant que membre de l'Institut, vivant ma vie consacrée au milieu du monde, j'accomplis les tâches d'une personne consacrée tout en restant présente dans mon milieu et en travaillant avec tout le monde, comme les autres laïcs.

Avant tout, Dieu reste toujours au premier plan... Je vis sa présence en union avec Lui à travers l'Eucharistie, les heures de prière, la méditation, la revue de la journée et les sacrements que je reçois. Également, je demande à Marie d'offrir ma personne à Dieu pour qu'Il dispose de moi selon sa volonté.

Je demande aussi à Marie d'intercéder auprès de Dieu pour qu'Il m'accorde sa grâce et m'aide à vivre selon sa volonté, comme elle a elle-même vécu.

Avant de me rendre au travail ou de rencontrer les gens, je demande toujours à Dieu de m'accompagner et de m'envoyer ses lumières afin de m'aider à agir correctement, à l'honorer pour que les gens puissent en bénéficier.

En plus de mes activités de groupe, je suis responsable immédiate et formatrice pour les oblates.

Depuis les dix dernières années et jusqu'à maintenant, je fais partie du groupe des Volontaires de Dieu. Tous les mois, nous avons des réunions pour nous rencontrer et permettre aux membres de raconter comment ils ont
vécu les 5 attitudes dans leur milieu. Également, je parle avec des membres et je les aide à mieux comprendre et mieux pratiquer les 5 attitudes de vie, une pratique qui requiert amour et sacrifices.

Je traduis les textes d'Étincelles de vie (de l'anglais au vietnamien), écrits par les Volontaires de Dieu du Canada, et je les envoie aux membres dans différents pays. D'autre part, je rends visite aux membres qui sont âgés, malades ou souffrants pour les encourager à vivre les 5 attitudes malgré leurs limitations et pour qu'ils puissent prononcer leur engagement envers Dieu dans leur fauteuil roulant ou leur lit.

Je m'occupe de la maison des oblates afin d'accueillir les invités, préparer les locaux lors des réunions, des célébrations et autres activités pour les oblates et les Volontaires de Dieu.

Ici, j'ai aménagé quelques chambres pour pouvoir les louer, dans le but simplement d'aider des jeunes qui veulent venir étudier ou des travailleurs qui veulent venir travailler. C'est aussi mon seul gagne-pain.

D'autre part, j'aide certains étudiants qui vivent des moments difficiles en leur offrant de la nourriture et en partageant avec eux des expériences de vie, afin de les aider à éviter de se mettre dans de mauvaises situations par manque de connaissances ou d'études.

Je leur rappelle constamment l'amour, la solidarité, la tolérance et le respect, et surtout de rester conscients des règles et de la discipline afin d'assurer la fraternité, la sécurité et l'ordre public pour tous.

Je participe aussi à des activités paroissiales, en particulier à la chorale. Je suis là quand on a besoin de moi et ça me permet de rencontrer beaucoup de gens qui ont besoin de réconfort et d'encouragement. À eux aussi je suggère de pratiquer les 5 attitudes de vie afin de croire davantage en Dieu, d'être capable d'aimer et d'oublier plus facilement comme d'éviter les plaintes et les critiques qui détruisent notre propre paix et créent la discorde dans la communauté.

De plus, je n'oublie pas de penser aux gens de partout dans le monde et de prier pour eux surtout ceux qui ne croient pas encore en Dieu, ceux qui souffrent et ceux qui ont besoin de la miséricorde de Dieu.

Doan thi Ngoc Diêp

 

mercredi, 26 août 2020 20:30

Fête chez les Volontaires

photo volontaires latuque

Réjeanne Allard a rendu un hommage à la responsable du groupe
des Volontaires de la Tuque pour ses 25 ans de fidélité.

Qui est donc cette responsable du groupe des Volontaires ?
C’est nul autre que Lise Defoy.

C’est une personne au cœur missionnaire, pétrie d’attention et de bonté.
Elle est une éducatrice à l’accueil sympathique et au cœur compatissant pour ses élèves
et ce pendant plusieurs années.
C’est une femme de cœur et le service est une autre de ses forces.
Elle est la maman de Mélanie et de Maude.

Voilà en 1994, elle joint le groupe des Volontaires.
Elle y apporte son esprit positif et elle fait partie de l’équipe d’animation avec Suzelle Doucet
et Francine Durand en 1996.
Comme elles sont convaincues du sérieux de la spiritualité, elles invitent d’autres personnes
à se joindre au groupe car les 5 attitudes de vie sont leur priorité à partager dans leur
quotidien et ainsi vivre la mission des Volontaires qui est:

« Vivre partout l’amour du Christ au moment présent.»

a main

Devant un tel dévouement au fil de toutes ces années, une fête de reconnaissance a été
préparée avec ses collaboratrices actuelles Nicole Picard et Denise Binette.
C’est avec toute l’équipe maintenant que nous chantons :

Que tes œuvres sont belles

Que tes œuvres sont grandes
Seigneur, Seigneur, tu nous combles de joie !

b paysage

jeudi, 27 août 2020 05:05

Pourvu qu'on ne revoie plus

poeme fr
Pourvu qu'on ne revoie plus notre rue déserte où on n'entend plus la joie des enfants qui rient.
Pourvu qu'on ne revoie plus nos visages cachés et qu'on n'ait plus peine à reconnaître les gens de notre quartier.
Pourvu qu'on ne revoie plus le chlore dans toutes les maisons, dans les commerces et les bars, à l'entrée des places publiques.
Pourvu qu'on ne revoie plus ce salut fait à distance, qui enlève de l’importance à tout et qui, de loin, nous dit : « PAS DE VISITE ENTRE NOUS! »
Pourvu qu'on ne revoie plus les figures si fatiguées des médecins et des infirmières, de ceux qui lavent les planchers et de tant de bonnes personnes qui travaillent en silence à la fameuse « recherche ».
Pourvu que se répètent les applaudissements quotidiens, quand s’en ira le coronavirus, et que nous restions des frères.
Pourvu qu'il se retire et qu’il nous laisse en passant le salut auquel nous sommes habitués, donnant à la rencontre et à l’accolade l'importance qu'elles ont!
Pourvu que nous puissions apprécier notre monde magnifique, cadeau de Dieu à toute l’humanité, pour qu'il soit partagé dans la paix et la fraternité.
Comment pourrons-nous passer du cauchemar au rêve? Quand, « de notre cœur », disparaîtront la rancune, le mensonge et la trahison, et que notre coronavirus commencera à s'appeler AMOUR!
Hilda M.
Avril 2020

globe coeurJe ne voulais pas vivre en groupe avec un horaire planifié à l'avance, un costume et des règlements. Lorsque j'ai connu l'Institut séculier des Oblates, j'ai compris que je pouvais vivre mon engagement à suivre Jésus tout en continuant à me réaliser dans mon milieu, avec ma profession, ma famille et mes amis. Ce qui m'a fait choisir l'Institut des Oblates c'est l'objectif formulé à ce moment: Vivre et témoigner de la charité du Christ. L'appel a toujours été fort en moi pour un Amour universel. L'aspect séculier me convenait. Alors je me suis engagée et je ne le regrette pas!  

Denise D.

jeudi, 30 juillet 2020 22:35

De belles retrouvailles

b volontaireC’est avec joie que j’ai réuni notre équipe des Volontaires pour un pique-nique, chacune apportait son repas et toutes gardaient leurs distances.

Ce fut une magnifique rencontre de partage sur notre vécu depuis la COVID-19.

Certaines se sont engagées à prendre contact par téléphone avec 2 ou 3 personnes par jour, d’autres avec leurs conjoints ont vécu ce temps dans la tranquillité ou en rendant service aux enfants, d’autres faisant des visites virtuelles dans les familles par Face time ou Messenger. Une des nôtres a dû travailler à l’occasion pour la paroisse.

Chacune a apprécié l’aide reçue par des amies ou des voisins plus jeunes pour faire leur épicerie. Des gestes inoubliables de solidarité furent posés.

Nous avons pris conscience que nous pouvons vivre avec moins de choses, plus simplement et viser à l’essentiel tout en prenant conscience de l’importance de notre spiritualité dans ces moments existentiels.

Chacune réalisait combien nos rencontres d’équipe étaient importantes puisqu’elles avaient été sacrifiées vu la situation. Il était encore plus essentiel de nous soutenir et de cultiver nos relations.

Avant de terminer, je désire bénir le Seigneur pour chacune puisqu’elle est un témoin dans son milieu:
Aline B. / Jacqueline C. / Françine M. / Ghyslaine L / Jocelyne B. / Louise F. / Marie-Jeanne F. / Jacqueline B.

Paulette C. resp. de l’équipe des Volontaires de Drummondville

c groupe drummondville d jacqueline paulette e jacqueline aline
g francine aline jacqueline f Jocelyne h paulette ghyslaine jocelyne

 

 

 

 

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