Louise Fleury
La peur ou la confiance
En ce temps difficile quel effet se produit en nous de la deuxième vague de pandémie ?
Avons-nous peur de revivre la solitude, d’être à l’écart, d’être coupé de la communication avec nos familles, d’être touché par la maladie ?
Écoutons ce vidéo qui nous interpelle à faire un choix dans la confiance.
Louise F. Volontaire de Dieu
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Réflexion
Bien sûr, il y a plusieurs raisons que maintenant nous trouvons pour avoir peur, mais Jésus nous enseigne aujourd’hui que l’Amour est le seul capable de la vaincre.
Nous sommes une génération de cubaines et cubains très privilégiés, nous assistons à un changement profond social et politique…Comme Église, nous vivons le non-imaginable, très près de ce qu’ont vécu les premiers chrétiens au temps des catacombes.
Nous avons été témoins de l’expérience d’une vie de foi au milieu de l’hostilité.
Nous avons vécu une période spéciale sans perdre l’enthousiasme et la joie, époque d’invention. « Rappelons-nous les savons faits à la maison et les biftecks de pamplemousse »… et tant d’autres choses…
Nous avons vécu l’expérience de la visite de trois Papes.
Un jour le père Miyares, président de la Concur, me demanda d’accompagner un prêtre de la CLAR dans tout le pays. Et étonné me dit : « Comment se fait-il que partout où nous arrivons, tous te connaissent? »
Parce que pour nous, c’est bien normal : l’Église de Cuba de St Antonio à Maisi (de l’est à l’ouest) est une grande famille.
Nous avons vécu l’interdiction du dollar, l’expérience de deux monnaies dans le pays, le carnet de rationnement sur tout, les changements économiques, le progrès technologique avec l’informatique, la digitalisation, etc…communs à l’humanité. Nous avons vu naître les enfants qui ne levaient pas la tête par faiblesse et qui maintenant sortent presqu’en marchant de leur berceau.
Enfin, nous terminons avec cette expérience difficile au niveau de la planète, du Coronavirus et la célébration de la Semaine Sainte à la maison. Que nous reste-t-il de plus à vivre… nous ne le savons pas mais c’est bien. Je veux remercier Jésus au Saint Sacrement dans l’autel de mon cœur, pour tant d’amis et amies avec qui j’ai pu partager cette vie qui a été une amitié inconditionnelle soumise à l’épreuve du silence, de la distance et de la maladie. Plusieurs sont partis, mais je suis certaine que la fête et la joie de la rencontre se maintiennent intactes comme durant les meilleurs moments de cette vie.
Ces paroles viennent de mon cœur, aujourd’hui Jeudi Saint et se dirigent à ceux qui ont ressenti cette alliance d’amour qui fut scellée dans le grand banquet de la Cène du Seigneur, comme une perpétuelle action de grâces.
Ceux et celles qui sont arrivés à la dernière heure ne sont pas exclus, ils ont rencontré le fil de la résonnance intérieure de l’amitié qui est sans fin. Parce que si c’est de l’amitié vraie, nous y restons FIDÈLES.
Hilda M.
Avril 2020
Toute à tous
Comme oblate missionnaire de Marie Immaculée j’adhère à ce que le père Parent, notre fondateur, disait : l’oblate doit se faire « toute à tous ».
Elle est ouverte à tous les milieux et elle est destinée, par vocation, à aller « partout où le Christ a ses droits ». Pour nous, oblates, il est important de témoigner dans la vie de tous les jours. Nous ne devons pas parler de Dieu mais vivre l’Évangile, cela nous rapproche des gens et c’est notre manière d’évangéliser le monde. Ainsi je commence par ma famille, les ami-e-s, la communauté paroissiale et toutes ces personnes que Dieu met sur ma route chaque jour.
Nous avons un grand trésor dans notre spiritualité qui est de vivre le moment présent. Cela me permet, chaque jour, de recommencer à vivre avec amour et par amour.
Qu’est-ce qui me stimule à agir ainsi? Une dette de reconnaissance envers Dieu qui, en 1988, à Lourdes, a permis ma conversion. Depuis ce moment, ma vie a été un continuel élan missionnaire, en particulier face aux très nombreux jeunes qui sont, pour moi, parmi les catégories les plus faibles et les plus pauvres de notre temps.
En Calabre, la région la plus au sud de l’Italie, je collabore et j’œuvre avec les Missionnaires Oblats. Depuis presque 12 ans de présence, nous avons accompli plus de 35 missions populaires auxquelles j’ai participé, avec les jeunes, pour une évangélisation plus spécifique et directe.
Comme le dit le Pape François, « … nous devons ouvrir les portes des églises pour arriver aux périphéries de l’existence ».
Graziella F.
Puis-je devenir libre ? (3)

Certainement si je parviens : à atteindre un certain degré de concentration.
La concentration, c’est l’application de tout l’effort intellectuel sur un objet bien déterminé.
La concentration, ou la conscientisation, nous aide à établir une communication directe avec nous-même, avec notre zone profonde. Chacun doit discerner dans ce qu’il vit, ce qui le construit, ce qui élimine ses peurs, l’affranchit du sentiment de culpabilité, lui permet de se réaliser, de s’accomplir dans la ligne de son être.
Je dois me concentrer à connaître, à accepter, à apprécier, à vivre le meilleur de moi-même.
Les qualités, les dons, les talents, les énergies, les aptitudes sont déposés en moi comme des grains de semence que je dois cultiver, que je moissonnerai un jour et dont les autres pourront bénéficier.
Être libre, suppose que l’on a une bonne connaissance de soi, ce qui exige la facilité à se conscientiser sur les richesses de son être.
Conclusion des parties 1-2-3
Si un être humain voulait, 15 minutes par jour, s’adonner à un mode de réflexion comme celui-ci: s’asseoir dans une situation confortable et relaxante, vouloir s’abstenir de raisonner, d’analyser ses sentiments frustrants, bannir ses angoisses, ses inquiétudes, il déciderait volontiers d’améliorer ses aptitudes d’écoute, de compréhension, il sentirait sourde en lui l’indulgence, l’amitié, la fraternité, la miséricorde.
Volontiers, il verrait que donner sa confiance aux autres d’une façon spontanée est plus rentable que l’exercice d’un contrôle sur les autres pour découvrir s’ils sont ou non dignes d’affection.
On devient libre quand on vit régulièrement et pleinement les richesses de son être. La vie est plus une affaire de cœur que de sentiments ou de tête.
Réflexions personnelles
1. Qu’est-ce qui m’inquiète présentement dans mon entourage ou dans l’actualité ?
2. J’ai des qualités, des talents, des aptitudes, lesquels ?
3. Suis-je porté à me culpabiliser ? Surtout à quel sujet ?
4. Comment est-ce que je peux rester libre aujourd’hui par rapport au passé ?
Extrait de la Collection Volontaires de Dieu, « Puis-je devenir libre ? »
Groupe associé à l’Institut séculier. Les Oblates Missionnaires de Marie Immaculée
Puis-je devenir libre ? Si je parviens à dominer mes inquiétudes (partie 1)
Puis-je devenir libre ? Certainement si je parviens : à m’accepter comme je suis (partie 2).
Des rencontres très enrichissantes
Chers ami.e.s,
Nos rencontres bibliques sont commencées sur le Web depuis le 10 septembre dernier et vont bon train.
Voici le lien qui vous conduit à la vidéo sur YOUTUBE; c'est un résumé que je fais de la rencontre qui est, il va sans dire, beaucoup plus animée puisque les participant.e.s y apportent beaucoup d'eux-mêmes et de leurs découvertes.
https://www.youtube.com/watch?v=3yUHc0CqFWY
Le livre de Jonas est à la fois étonnant et énigmatique. Il nous pousse à chercher un enseignement pour notre existence au-delà du fait qu'il a survécu (ou pas) dans le ventre du poisson. Et pour moi? Quel est le ventre qui m'avale sans cesse et m'empêche peut-être d'accomplir la voie de Dieu dans ma vie? Peut-être ai-je besoin de la matrice de Dieu pour me sentir "miséricordié"?
Ce sont des rencontres très enrichissantes. Le 16 septembre nous avons eu le plaisir d'accueillir sur notre plateau M. Haim Ouizemann, spécialiste de l'hébreu biblique et de la tradition hébraïque. Il habite à Ashkelon en Israël avec son épouse Myriam. J'ai eu le plaisir de coanimer avec Haim la rencontre sur Jonas sur le Web. C'était très particulier de pouvoir opérer ainsi, lui à partir d'Israël, et moi du Québec. Les participant.e.s furent enchanté.e.s de cette rencontre et en redemandent. Haim est toujours le bienvenu sur notre plateau, quoique nous sommes conscients de son horaire chargé.
Si vous comprenez le français, il est toujours temps de vous joindre à nous si dans votre coeur vous aimeriez faire partie de ces rencontres. Vous n'avez qu'à communiquer avec moi via cette adresse internet. violainecouture@hotmail.com
Bonne écoute!
Violaine
Création artisanale
Voici la courtepointe intitulée « Entre amis » que j'ai fabriquée durant le confinement dû à la COVID-19. Elle contient plus de 8 000 pièces.
Je passe beaucoup de temps à coudre des courtepointes pour l'unité de soins intensifs néonatals de deux hôpitaux locaux.
Le groupe de travail dont je fais partie s'appelle « Baby Love Project » (Pour l'amour des bébés).
À la mi-mars, les hôpitaux ont été fermés au public et le groupe n'a pas pu remettre les 30 courtepointes
qu'il leur donnait habituellement chaque mois. Alors, pour m'occuper, j'ai décidé de travailler sur cette courtepointe.
Claudette a bien des courtepointes à son actif entre autre celle-ci réalisée en 2019.
Elle l’a intitulée: Theresa Ann.
Une personne qui fabrique des courtepointes avec moi m'a donné tous ses restes de tissu et j'en ai eu assez pour faire celle-ci. Le patron vient de Primitive Gatherings. Le tissu reproduit une scène de la Guerre civile.
Vous pouvez voir mon étiquette de signature que j'ai dessinée sur mon ordinateur et imprimée sur un tissu spécial. Vous noterez également que j'ai ajouté ma photo ainsi que le logo des oblates pour indiquer ma vocation.
Durant le confinement, j'ai aussi cousu quatre fourre-tout pour utiliser les morceaux de tissu qu'il me restait.
Pour mieux vivre mon vœu de pauvreté, j'essaie de jeter le moins possible et d’utiliser tous mes restes de tissu. Ce ne sont pas les idées qui manquent.
Claudette C.
65e anniversaire de Marguerite L.
Le 9 août 2020, quelques oblates ont célébré le 65e anniversaire de Marguerite Lambert. À cause de la pandémie, on a dû annuler la retraite annuelle et on ne pouvait tenir aucun rassemblement important.
Pauline Labbe a donc organisé une petite fête pour Marguerite parce que nous pensions que cette dernière méritait vraiment qu'on souligne son anniversaire. Pauline Labbe a préparé un office de prières dans une petite église située tout près de chez nous et que nous avions réservée. Les Sœurs de la Présentation de Marie nous ont ouvert leur chapelle pour l'occasion. Assistaient à la cérémonie Marguerite et ses deux sœurs, sa nièce Michelle, Anita Plourde, sœur Rachel, une sœur de Mercy, quelques Sœurs de la Présentation, Pauline et moi. Nous étions 10 en tout et, comme l'exige la loi, tout le monde portait le masque.
J'ai commencé avec quelques mots de remerciement à l'adresse des Sœurs de la Présentation qui nous avaient ouvert leur chapelle. J'ai aussi remercié, en les nommant, chacune des personnes qui assistaient à cette cérémonie. Ensuite, Pauline a commencé les prières, après quoi, Marguerite, Pauline Labbe et moi-même avons renouvelé nos vœux. Par la suite, nous avons pris des photos, puis nous sommes allées manger dans un restaurant tout près, accompagnées des Sœurs de la Providence qui se sont jointes à nous. Pour respecter la distanciation sociale, nous avions deux petites tables espacées de six pieds.
Après le dîner, nous nous sommes rendues chez Pauline où nous avons dégusté le gâteau de fête de Marguerite commandé par Claudette. D'autres photos ont été prises et nous avons remis à Marguerite une carte confectionnée par Claudette ainsi qu'un chèque-cadeau couvrant le paiement de son téléphone cellulaire pour un an. C'est très important pour Marguerite parce qu'elle utilise beaucoup les messages textes à cause de sa perte d'audition. Pauline Labbe avait décoré la table avec une bougie pour chacune des convives.
Malgré les restrictions, Marguerite était très reconnaissante de ce que nous avons fait pour elle. Ses deux sœurs ainsi que sa nièce Michelle étaient très contentes de pouvoir célébrer avec nous. Les deux sœurs de Marguerite, dont elle prend soin, étaient très heureuses que nous ayons pu récompenser Marguerite (Maggie) à l'occasion de ce jour spécial. Claudette C.
Puis-je devenir libre ? (2)
Certainement si je parviens : à m’accepter comme je suis.
Tout être humain est une valeur incontestable aux yeux de Dieu et des hommes. Chaque être est riche, merveilleux, mystérieux, presque indéfrichable, presque insondable. Tous les êtres humains se ressemblent par leurs qualités, par leurs dons naturels, par leur richesse d’être, par leurs aspirations profondes, par leur dynamisme de vie ; ce qui les différencie, c’est l’usage dont chacun fait de ses dons et de ses richesses. Les uns, en raison de leur éducation, se sentent attirés à développer des qualités qui en feront des sportifs, les autres deviendront des penseurs, certains opteront pour l’administration, le commerce, l’industrie. Les uns seront vendeurs, les autres acheteurs, etc.
L’être humain a en lui une multitude de talents et d’aptitudes qui ne seront jamais utilisés, même s’ils sont les éléments essentiels d’une certaine autonomie.
Ne connaîtrions-nous qu’une seule de nos qualités, si nous nous mettions à la vivre trois à cinq fois par jour, notre vie serait totalement changée en quelques mois.
Extrait de la Collection Volontaires de Dieu, « Puis-je devenir libre ? »
Groupe associé à l’Institut séculier. Les Oblates Missionnaires de Marie Immaculée
Puis-je devenir libre ? Si je parviens: à dominer mes inquiétudes ? (partie 1)
Puis-je devenir libre ? Certainement si je parviens à atteindre un certain degré de concentration (partie 3)
La présence de Dieu
Il n’est pas facile de donner une définition de la Présence de Dieu. Il n’est pas facile non plus de donner une définition de sa présence à soi devant Dieu. Mais on peut arriver à clarifier ces deux états : Dieu en ma présence et moi en présence de Dieu.
Dieu est toujours présent à moi en qualité de Créateur, de Providence et de Père. Tout est présent à Dieu, rien ne lui échappe, ni dans mon être, ni dans mes pensées, ni dans mes activités, ni dans mes imaginations, ni dans mes rêves, ni dans mes sentiments. Toutes mes volontés lui sont connues; Il détecte tout, Il sait tout, Il voit tout. Son œil est constamment posé sur moi. Rien ne l’étonne, rien ne le rebute. Il est lent à la colère et fidèle à ses alliances.
La présence de Dieu c’est se recueillir, c’est être à l’écoute du Seigneur qui nous habite. C’est écouter le Seigneur qui parle en nous par la conscience.
Avoir la présence de Dieu en soi, c’est se référer à Lui constamment, en tout temps dans la joie comme dans la peine. La présence de Dieu en soi nous maintient dans le beau, le bon, le bien et le vrai.
Souvenons-nous que Dieu est aussi présent à moi que la parole est à ma bouche. Si nous en étions convaincus, nos pensées seraient plus sereines, moins angoissantes, notre cœur serait pacifié.
Laissons-nous envahir de son amour, de sa bonté, de sa miséricorde et de sa confiance. Nous sommes le temple de sa présence et nous devons en être dignes puisque Dieu est en chacun de nous, laissons-le transparaître par nos attitudes, par notre qualité de vie spirituelle, par notre accueil, notre écoute afin que les gens que nous rencontrons puissent Le détecter en nous.
Équipe Volontaires de Dieu de Jonquière
Ma mission au cœur du quotidien
À vrai dire, mon quotidien est fort simple. Ma journée commence par un temps de prière, ce qui me dispose à vivre pleinement le moment présent et être disponible aux demandes qui surgissent au cours de la journée.
La spiritualité que je vis au quotidien, ce que j’appelle ma recette de bonheur, m’aide à répondre avec amour aux besoins des compagnes malades. Je me rends disponible pour d’autres besoins sporadiques.
Comme je suis une personne d’entregent, qui aime aider les autres, j’ai souvent des invitations de la part de mes voisins pour accompagner leur enfant à la garderie. L’autre jour, à la garderie, les responsables faisaient une fête pour les enfants et demandaient qu’un des grands parents accompagne l’enfant. Le jeune de cinq ans pleurait en disant à sa mère qu’il n’avait pas de grands-parents car les quatre grands-parents étaient décédés.
Il dit : « Maman, je veux que madame Poulin vienne à la fête avec moi !» Comment ne pas répondre à une telle demande de la part d’un enfant ? J’ai accepté avec grand plaisir et empressement de l’accompagner. Le bonheur et la fierté de cet enfant ont été remarqués par le personnel de la garderie. C’est ainsi que, l’an dernier une fois par semaine, le matin, je conduisais l’aînée à la maternelle. Ainsi, des liens se sont tissés entre nous.
C’est un plaisir d’offrir une présence amicale à la famille et les enfants sont heureux de me rendre visite à l’occasion. Il m’arrive aussi de temps à autre de préparer une bonne soupe et de la partager avec eux.
Ma mission se résume en de multiples petits services mais en même temps elle est grande au quotidien. Merci, Seigneur, pour toutes ces occasions de bonheur en rendant service.
Yvette P.

