Louise Fleury

Louise Fleury

fleurQuand la nécessité d’un don total à Dieu a pris de la place en moi, avec l’énergie de mes 18 ans, je la repoussais. Je voulais aussi me marier, avoir des enfants. J’ai eu entre les mains un livret présentant la vocation oblate.

Ma première réaction : « c’est un groupe de bigotes ». Mais l’Esprit conduit où Il veut, nul ne sait d’où Il vient ni où Il va. Six mois plus tard, je reprenais le livret et décidais que c’était cela que je voulais.

Ce qui m’a décidée, c’est la parole du Père Parent : « Votre cloître, c’est le monde ». Et aussi « un don qui donne, se donne, pardonne » … La mission de Charité …

Annick F.

tem sept coeur mariap photo pascazio jggrzpixabayVivre le moment présent est le moyen le plus efficace en cette période difficile.

Avec l'aide de cette réalité, ma vie pendant la pandémie a été imprégnée de gestes et de sentiments d'accueil de la volonté de Dieu qui ont fait grandir en moi la vertu de patience, la capacité de me taire et d'écouter ce que le Seigneur suggère à mon cœur.

Vivre avec calme et tranquillité notre spiritualité était un don pas toujours très apprécié alors que j’étais engagée dans des activités en dehors de la maison.

Rester à la maison a été plus fructueux car cela m'a aidée à être plus proche de beaucoup de gens, d'abord avec la prière et ensuite avec l'utilisation des moyens de communication modernes.

Puis vivre en la présence de Dieu à tout moment, ne pas être toujours prête à critiquer le travail des gouvernants pour les inefficacités et l'incompétence dans la gestion de la pandémie, ne pas se plaindre des restrictions, mais en profiter pour mettre de l'ordre dans le cœur et la réalité quotidienne.

Quand cela était possible, j’étais disponible pour me rendre utile dans quelques activités et ensuite avoir de la bienveillance face à des situations difficiles, pensant que nous avons fait tout notre possible pour vivre cette réalité de la meilleure façon possible et en paix.

Ce sont ces sentiments qui m'aident à vivre dans l'amour, même ces jours difficiles.

Maria P.

 

Photo: jggrz de Pixabay

dimanche, 29 août 2021 21:53

L'art naif (1)

Bande coin artiste FR
Voilà, je me suis trouvée une passion.
Sortant de ma maison
J’ai regardé la nature.
Surgit de moi un cri mature
Comme une force sans raison
De me mettre à la peinture.

Denise Godbout
coin artiste a denise godbout a
dimanche, 29 août 2021 20:37

Le cri du monde retentit dans mon cœur

louisefCes derniers temps, je suis profondément attristée par tout ce qui se passe dans le monde. J’entends le cri de l’oppression et de la détresse qui raisonne au-delà des frontières. Que faire ?

Je ne veux pas rester inactive et j’ose vous lancer une invitation en m’appuyant sur la Parole du Christ qui dit : « Si deux d'entre vous, sur la terre, unissent leurs voix pour demander quoi que ce soit, cela leur sera accordé par mon Père qui est aux cieux. Que deux ou trois, en effet, soient réunis en mon nom, je suis là au milieu d'eux. » Mt 18, 19-20

Que notre foi soit vivante. Ayons un sentiment d'entraide et l’expression d’une charité fraternelle. L’amour nous presse et ensemble, faisons la prière du croyant, envoyant l’esprit de Force, de Courage, de Réconfort, d’Espérance et de Paix à nos frères et sœurs en Église qui sont dans le besoin.
Louise F.
Volontaire de Dieu, Drummondville


lecridumonde menuNotre Père du croyant

Notre Père, que ton nom retentisse si fort sur notre terre,
que nous reconnaissions ta présence parmi nous.

Que ton règne d’amour et de joie, vienne réchauffer ton Église
pour déloger l’angoisse, la souffrance, le péché du monde.

Que ta volonté, qui s’est manifesté dans le Christ,
se fasse aussi à travers nos efforts de justice,
de partage et de paix.

Donne-nous aujourd’hui notre pain,
notre part d’affection,
notre part de force pour vivre et répandre la Bonne Nouvelle.

Pardonne-nous nos manquements,
comme nous essayons aussi de pardonner les manquements
de ceux qui nous blessent,
nous ignorent ou ne savent pas nous aimer.

Soutiens-nous dans les tentations de refus, de passivité et d’évasion.
Délivre-nous du mal qui est à l’œuvre dans le monde et en nous-mêmes.

Tiré de « Devant toi, Seigneur »,
Paroles pour prier, Novalis, 1981, p.56

Photo: Gerd Altmann de Pixabay

mercredi, 28 juillet 2021 22:55

Le Seigneur compte sur toi

mainVoici un texte d’un auteur inconnu. Je le trouve très inspirant.
Il nous interpelle pour notre mission dans le concret de notre vie.
Jésus a besoin de chacune de nous. Lui répondras-tu ?
Je vous le partage aujourd’hui.

Lilianne Rodrigue


Dieu seul peut donner la foi…
Mais tu peux donner ton témoignage.
      
Dieu seul peut donner l’espérance…
       Mais tu peux la transmettre à ton frère.
              
Dieu seul peut donner l’amour…
               Mais tu peux enseigner aux autres à aimer.

Dieu seul peut donner la paix…
Mais tu peux semer l’union.
       Dieu seul peut donner la force…
       Mais tu peux donner du courage à qui désespère.
              Dieu seul est la Lumière…
              Mais tu peux la faire briller dans les yeux de tous.

Dieu seul est le Chemin…
Mais tu peux l’indiquer aux autres.
       Dieu seul est la Vie…
       Mais tu peux rendre aux autres le désir de vivre.
              Dieu seul peut faire réussir l’impossible…
              Mais tu peux faire tout ton possible.

Dieu seul se suffit à Lui-même…
Mais Il préfère compter sur toi.

faire confiance conclus quatreLe plus difficile dans l’amour, c’est encore de s’aimer soi-même sans égoïsme, en constatant les valeurs positives semées dans son être par la nature. Il faudrait arriver à connaître et à accepter la valeur de son intelligence, de sa volonté, de son cœur et de son corps, afin de pouvoir évoluer dans le monde, sans complexe et créer des relations humaines saines et droites.

L’amour de soi est bien, s’il signifie : prise de conscience de ses valeurs humaines, les vivre pour réaliser son être, pour se préparer à s’ouvrir aux autres.
Si c’est une vertu d’aimer mon prochain en tant qu’être humain, ce doit en être une et non un vice de m’aimer moi-même, étant donné que je suis aussi un être humain…

La grande réforme du siècle devrait être pour chaque personne humaine de s’introspecter, de faire l’inventaire profond des richesses de son être, les autres réformes suivront naturellement sans violence.
«Les fautes sont grandes quand l’amour est petit.» (proverbe italien)
«On n’offense personne en l’aimant. »

Réflexions personnelles
1. Suis-je convaincu que je suis différent des autres ?
2. Est-ce que les autres se sentent libres avec moi ?
3. Puis-je établir des relations saines avec les autres ?
4. Est-ce que j’ai le souci de me connaître moi-même ?

Extrait de la Collection Volontaires de Dieu : «Puis-je devenir libre?»
Groupe associé à l’Institut séculier : Les Oblates Missionnaires de Marie Immaculée.

Faire confiance… mais pourquoi ? 1. Accueillir et accepter l’autre tel qu’il est, sans condition.
Faire confiance… mais pourquoi ? 2. Respecter la liberté de l'autre
Faire confiance… mais pourquoi ? 3. Faire confiance

mercredi, 30 juin 2021 22:24

Mes réalisations (2)

mes réalisation partie deux fr

Après un accident et des fractures, j'ai eu besoin de retrouver ma motricité fine ainsi que ma dextérité manuelle.
Ceci est une partie de mes réalisations. Jacqueline Légaré

face déplian tfaire confiance partie trois fra3. Faire confiance.

Chacun possède en soi la source de la confiance. Cette source est alimentée par toutes les qualités positives que possède un être humain. Cette source débouche sur la vie à l’heure où l’on prend conscience de ses dynamismes intérieurs, de ses tendances bonnes, de ses richesses naturelles, à l’heure où on se rend compte que l’on possède des qualités merveilleuses et suffisamment efficaces pour établir des relations saines avec les autres.

Accepter les autres comme on veut être accepté soi-même. Faire confiance, aimer simplement les autres, croire que nous pouvons les aider sans agir à leur place, les laisser libres, autonomes, capables de prendre leur vie personnelle en main, d’assumer leur propre responsabilité, voilà ce que chaque être humain attend de nous. Ceux qui nous aiment, nous le sentons bien, ce sont ceux qui nous font confiance.

La confiance, c’est la source de vie qui alimente les amitiés solides, qui irrigue tout notre être, qui a le talent de faire jaillir de nous des forces que nous ignorons, même si nous les possédons depuis toujours.

Quand nous exprimons des émotions de bonheur, de confiance en soi, de succès vécu, nous nous sentons vivre.

Chaque jour, on devrait faire la liste des choses qui nous ont plu, des choses que nous avons réussies, des joies que les autres nous ont données et analyser son intérieur pour y savourer la paix qui provient d’un être qui se réalise.

Extrait de la Collection Volontaires de Dieu

Faire confiance… mais pourquoi ?      partie 1. Accueillir et accepter l’autre tel qu’il est, sans condition
Faire confiance... Mais pourquoi ?      partie 2.  Respecter la liberté de l'autre
Conclusion des articles «Faire confiance…1-2-3»

 

ecrire plume menuLes Volontaires de Dieu existent depuis quelques années dans la région de Montréal. Une première équipe a vu le jour et c’est dans ce groupe que j’ai fait mes débuts. J’y suis demeurée pendant 2 ans. Par la suite, un nouveau groupe est né dans l’ouest de l’Île à Dorval. Cette équipe existe toujours, environ 5 ou 6 personnes se réunissent chaque mois.

Ayant une distance assez longue à faire pour assister aux réunions à Dorval, mon conjoint Jean-Claude et moi, avons procédé à l’organisation d’un nouveau groupe qui couvre Pincourt, Vaudreuil-Dorion, nous étions 9 de cette région. Présentement nous sommes 5 dans l’équipe.

Ce groupe se réunit une fois par mois pour réfléchir sur la spiritualité des 5 attitudes de vie et approfondir le thème proposé chaque année par notre Équipe Centrale de Trois-Rivières. Nous recevons aussi une revue « Étincelles de Vie » qui contient plusieurs textes à réfléchir.

Pandémie oblige, nous n’avons pas eu de réunions, mais les contacts par téléphone ou par textes envoyés par la responsable ont continués. Toutefois, nous gardons contact avec les équipes de la région. Tous, nous avons à cœur de vivre notre MISSION : Vivre partout l’amour du Christ au moment présent.

Andrée Labbé
Volontaire de Dieu de Montréal

vendredi, 28 mai 2021 22:31

Charité du Christ au quotidien

jeannette mougenotEn raison de mon âge avancé, je n'ai plus d'activités programmées. J'essaie de vivre la charité dans la banalité du quotidien. L'encyclique du Pape François '' Fratelli tutti ‘’ m'interpelle très fort sur la qualité de ma relation à l'autre.

S'exprimer, s'écouter, se regarder, se connaître, essayer de se comprendre, chercher des points de contact, tout cela se résume par le verbe ''dialoguer'' (F.t. n°198) avec les proches, les voisins, les villageois, les paroissiens, les compagnes que ce soit par écrit ou par téléphone. Quand le temps le permet, ma sœur et moi marchons dans le village. Nous saluons tout le monde, la réponse est toujours très cordiale. Facilement le dialogue s'installe très positif et même édifiant sur tout ce qui fait la vie d'un village :

– Le matin, au réveil, je vais saluer ma sœur : « As-tu passé une bonne nuit ? » La conversation s'engage sur le déroulement de la journée : rendez-vous, projets, marche, repas, etc… À la suite d’une opération, elle a besoin d’aide.

– Une voisine, dont le mari a fait un profond AVC lors du premier confinement, me dit souvent : « Pourquoi nous est-il arrivé un tel malheur ? Est-ce qu'il va remarcher ?» J'écoute et je lui redis tout ce que la médecine et les aides diverses font pour lui chaque jour.

– M. sort de son jardin. « Tu as déjà planté ? Oh non, il fait trop froid ». Le dialogue s'engage : « Chaque matin et chaque soir je parle à Dieu. Je Le remercie pour la vie, pour la bonne terre que je cultive, pour ce que je vais planter et récolter ». Il ajoute : « Je ne sais pas si c'est une prière mais ça me fait du bien ». Je le rassure. « Bien sûr que c'est une prière ».

– F. est âgé de 90 ans. Il vit seul. Chaque dimanche, je lui apporte la communion et il me raconte toujours la même chose : ses maladies, le nombre de ses petits-enfants ». Moi, je lui parle de la messe à laquelle je viens d’assister. Tous les dimanches, c’est la même répétition, mais son merci et son sourire deviennent action de grâce pour moi.

– Aujourd’hui, je rencontre une dame qui tricote des carrés de laine et les assemble pour en faire de jolies couvertures. Je suis chargée de les remettre en d’autres mains qui les acheminent vers les associations caritatives. Chez elle, la conversation va bon train. Elle ne sort plus, elle connaît toutes les nouvelles mais elle aime tout le monde !

La rencontre est chose banale, mais y reconnaître la Présence de Dieu est une exigence pour vivre la charité du Christ.

Jeannette M.
France

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