Les Oblates
missionnaires de Marie Immaculée

Récemment, un article de Aleteia parlait des débuts de la médaille miraculeuse! On y lisait en autre : « Le samedi 27 novembre 1830, la Vierge Immaculée apparut à sainte Catherine Labouré, Fille de la Charité. Elle lui confia la mission de faire frapper une médaille dont elle lui révélera le modèle. Toutes les personnes qui la porteront avec confiance et réciteront avec piété cette prière : "Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous" jouiront d’une protection spéciale de la Mère de Dieu et recevront de grandes grâces. »

En 1832, lors de l’épidémie de choléra qui a atteint l’Europe « on distribua beaucoup de médailles miraculeuses… les grâces ont été immédiates et l’on constata plusieurs cas de guérisons inexpliquées, mais aussi des protections miraculeuses pour des personnes en contact direct avec les malades, ainsi que de spectaculaires conversions. »

Comme nous vivons aussi un temps d’épidémie, pourquoi ne pas mettre Marie Immaculée à l’œuvre pour aider nos milieux de vie? Marie n’est-elle pas la patronne de toutes les oblates? L’inspiration me vint d’en parler à la responsable de la liturgie et au prêtre célébrant, dans la Résidence où j’habite maintenant… Cette idée les a enchantés et, le 20 septembre, lors de la messe, près de 200 médailles furent bénites et distribuées avec un signet explicatif… Maintenant, ça devient le projet de Marie…

Quelques compagnes m’ont demandé le modèle du signet pour faire leur part dans leur milieu. Avec joie! Nous vivons dans une époque où bien des gens ont laissé endormir leur foi et pour beaucoup d’entre nous, nous sommes limitées dans nos actions…

Mais, si Marie le veut, une petite médaille peut faire beaucoup. «Plus que jamais, aujourd’hui, il est bon de se souvenir de l’efficacité de la médaille miraculeuse, quand elle est portée ou donnée avec une foi profonde, dans un esprit d’abandon et de confiance en l’amour et la bienveillance absolus de notre Mère du Ciel. »

Et peut-être aussi, que des vocations surgiront lors des «promenades» de Maman Marie. Qu’elle inspire chacune de nous.

Marie-Thérèse G.

Réflexion de Bonnie Kirk suite à une discussion en équipe.
La discussion a été déclenchée par le visionnage d'une vidéo sur Internet publiée par le frère Casey Cole (Géorgie, États-Unis) qui demande: « Pourquoi certaines congrégations ne recrutent-elles pas de nouveaux membres? Que faut-il changer? Dans le processus de modernisation pour ressembler davantage au monde, certaines communautés religieuses ont perdu leur radicalité, dit-il, et, du même coup, ont perdu l'intérêt des jeunes qui sont attirés par un don radical de soi. Les communautés qui s'épanouissent sont radicales: elles ont des signes visibles qui les distinguent du monde comme l'habit et une vie de prière intense. »

La question qui s'est posée dans l'équipe était, de par sa nature, la consécration séculière est-elle radicale?

« Oui, dit Bonnie, notre consécration séculière oblate est radicale; nous sommes appelés à embrasser les valeurs de l'Évangile comme la racine et le fondement de notre vie; un engagement qui est concrétisé par notre spiritualité évangélique et renforcé par nos vœux.

Enracinés dans la société, parfois de manière anonyme, nous ne sommes pas appelés à être visible par des conditions telles qu’un signe distinctif, la vie et la prière communautaire et un ministère spécifique.

Nous avons un charisme et une mission forts qui se manifestent discrètement depuis notre place dans le monde, pour le monde et avec le monde. Nous sommes des laïcs avec des emplois réguliers et dans des situations de vie diverses. Nous avons quelques similitudes avec les congrégations religieuses, mais nous sommes différents.

Le jugement du frère Cole sur certaines communautés religieuses traditionnelles relève de la façon dont elles ont adouci la description de qui elles sont. Ce faisant, selon lui, elles ont plus ou moins embrassé le style de vie de laïcs sans costume, vie communautaire ou ministère distincts.

Je pense qu'il nous interpelle aussi dans notre propre quête de relève vocationnelle. Dans nos contacts, nous manquons souvent l’occasion de partager notre spiritualité. Nous devons être ouvertes et vulnérables face à notre vie oblate - un style de vie avec tous les droits et responsabilités inhérents à la consécration laïque; une vie riche et bénie mais qui, avec ses propres défis particuliers, est parfois difficile à vivre. »

Bonnie K.

Je rends grâce au Seigneur d’avoir inspiré notre cher Père Louis-Marie Parent, fondateur de l’Institut : « Les Oblates Missionnaires de Marie Immaculée. » Il nous a tracé un chemin très concret de vie chrétienne et consacrée.

L’attention aux personnes, à la manière du Christ, ouvre la porte à une vie de charité.

Avec une équipe, nous accueillions des enfants de Migrants, (la crise sanitaire a mis fin à cet accueil). Mais auparavant, cela m’avait conduite à connaître les parents. C’est ainsi que, dans une manifestation de R.S.F., la maman de trois enfants a osé me dire : « J’ai un logement, mais je n’ai ni frigidaire, ni laveuse. Est-ce que vous pourriez m’aider à en trouver ? »

Sa question m’a provoquée et entraînée à de multiples contacts pour répondre à ses besoins. Cette famille est devenue ma préoccupation particulière, me rendant disponible pour tel ou tel service, et entraîner d’autres personnes avec moi. La maman, très reconnaissante, sait qu’elle peut frapper à ma porte. À plusieurs, on arrivera toujours à la dépanner. Cette famille sait aussi partager des moments conviviaux et procurer du bonheur.

La crise sanitaire et le confinement qui nous gardent plus chez nous, m’ont rendue plus attentive à mes voisins, par de petits gestes qui créent une ambiance fraternelle.
L’esprit de charité ne s’invente pas, il se reçoit de Celui qui est tout Amour, et ne demande qu’à se répandre. J’emprunte cette citation à Catherine de Sienne : « Fais-toi capacité, Je me ferai torrent ! »

Seigneur, fais-nous la grâce de nous laisser habiter par ton Amour. Alors, il jaillira comme une cascade et nous donnera, en prime, la joie du partage !

Marie M.

Les Volontaires de Dieu sont un groupe associé à l`institut séculier des Oblates missionnaires de Marie Immaculée. Ils s`engagent à vivre partout l`Amour du Christ au moment présent.

Depuis la pandémie, les participants de l`équipe des Volontaires de Dieu de la Tuque sont empêchés de se rencontrer mensuellement, pour approfondir la spiritualité des 5 attitudes de vie et nourrir des liens fraternels entre eux.

Le prêtre, Marc Lahaie nous suggère de faire une rencontre virtuelle pour nous réunir en décembre 2020. Stéphane (diacre en devenir) et sa conjointe Nicole, nous réunirons virtuellement sur l’application Teams.

Rendez-vous 19h lundi, le 14 décembre 2020. Nous sommes 13 en ligne. Certains se voient (10), d`autres n`ont pas de caméra mais nous entendent et vice versa.
Lise, une des responsables du groupe, animera la rencontre. Elle nous souhaite la bienvenue. Nous sommes heureux de pouvoir nous donner des nouvelles.

Surprise! Le prêtre, Marc Lahaie et Réjeanne oblate (instigatrice de notre équipe, il y a 33 ans) sont des nôtres.

Lise nous invite à énumérer nos intentions de prière. Suzelle nous fait la lecture de la formule de notre engagement (promesse). Nous sommes invités à la renouveler. Line poursuit avec la lecture et une brève description des 5 attitudes de vie qui sont : Présence de Dieu - Absence de critique destructive – Absence de plainte inutile – Être de service et Artisan(e) de paix. Nous nous engageons à vivre cette spiritualité.

Réjeanne nous gratifie d`un bel hommage qui touche au cœur. Stéphane s`exclame « Ah! si tous vivaient cela. » La rencontre se termine après 45 minutes environ. Malgré que nous ne sommes pas en présentiel, nous ressentons beaucoup d`amour fraternel et n`est-ce pas l'essentiel?

Nicole N. Volontaire de Dieu. La Tuque.

En cette année 2021, nous vous présentons une entrevue avec le P. Louis-Marie Parent, o.m.i., à l’émission « En Toute Amitié… » de Radio Canada, animée par l’abbé Rolland Leclerc qui aime rencontrer des personnes qui témoignent de leurs croyances. L’abbé Leclerc, ose nous faire vivre un moment privilégié avec le P. Louis-Marie Parent, o.m.i., en lui posant des questions directes sur la foi, en plus, de parcourir avec lui son chemin de vie.

Une entrevue qui date vous me direz, mais quelle belle surprise que de revoir le P. Parent qui parle avec passion de ce Dieu d’amour qu’il côtoie à travers sa vie de prière.
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Le père Louis-Marie Parent, o.m.i. est le fondateur de l’Institut séculier Les Oblates Missionnaires de Marie Immaculée et des Voluntas Dei. Il est aussi le co-fondateur d'une communauté religieuse contemplative, Les Recluses Missionnaires.

En plus d’avoir été un bon conseiller pour plusieurs familles et mouvements spirituels, il est l’auteur de plusieurs livres de spiritualité teintée de la vie quotidienne de tout chrétien. Par sa foi profonde et son cœur missionnaire, il a inspiré plusieurs personnes à s’engager à suivre le Christ comme disciples et apôtres au cœur du monde.

Nous vous invitons à lire quelques pensées inspirantes du P. Parent en visitant notre site web et notre page Facebook : Pensée pour le cœur et l’esprit

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Bonjour à vous tous, 

C’est en toute confiance que nous venons vous partager ce que notre équipe des Volontaires de Drummondville vit d’important.

L’année 2020 est une année de grande épreuve qui nous déstabilise tous. Trois des nôtres ont reçu un diagnostic sérieux de maladie qui malgré eux les met à l’écart de nos rencontres. C’est avec tristesse que notre responsable Paulette Chénard se voit dans l’obligation de se retirer de l’animation de nos rencontres puisqu’elle doit particulièrement prendre soin de sa santé. Toutefois elle demeure un soutien spirituel pour nous dans la mesure qu’elle le peut.

Bien sûr, nous gardons des liens fraternels avec chacune, même si ces évènements nous affectent profondément et nous poussent à vivre un volet de la spiritualité des Volontaires, « le moment présent».

C’est dans l’humilité, que Jocelyne et moi avons accueilli la responsabilité d’animer l’équipe des Volontaires de Dieu, que Paulette nous a confiée.

Cet appel nous invite à laisser Dieu réaliser son projet d’Amour, en vivant la mission des Volontaires de Dieu : ‘’Vivre partout l’Amour du Christ au moment présent.’’

Dans la joie, nous avons renouvelé notre engagement de Volontaires de Dieu, ce 8 décembre 2020, en la Basilique St-Frédéric de Drummondville.

Nous félicitons Francine M. pour son premier engagement comme Volontaire.

Tout en respectant les consignes gouvernementales, ensemble nous avons rendu grâce à Marie devant la crèche par des moments d’intériorité et, en priant une dizaine de chapelet, pour Aline B., Jacqueline C. ainsi que
Paulette C., absentes pour cause de maladie.

Jacqueline B.
9 décembre 2020

Le 8 septembre 2020, au petit Sanctuaire de Notre-Dame du Cap, en présence d’Oblates, des membres de ma famille, de mes amis, et des frères carmes (célébrant et animateur des chants), j’ai professé mes premiers vœux avec beaucoup d’émotion et de joie !

Gertrude, ma responsable de formation, et Marie, responsable régionale, m’ont accompagnée de belle façon afin de me préparer à cette étape mémorable de mon cheminement comme membre de l’Institut. Elles ont été très impliquées dans le bon déroulement de cet évènement et je les remercie. Quelle belle fraternité !

C’est aussi avec beaucoup d’émotion que je retrouve mes compagnes Oblates, ma famille et mes amis. Le temps de mes premiers vœux, le petit Sanctuaire devient le lieu de rassemblement des personnes qui me sont très chères, mais aussi celles présentes au Ciel. Le Père Parent, fondateur de l’Institut, était présent spirituellement mais aussi de façon symbolique avec un calice sur l’autel lui ayant appartenu et faisant partie des objets du musée du Sanctuaire, et ce, grâce à la complicité de Martin Yelle, directeur de la mission au Sanctuaire.

Ma joie fut grande au moment où Denise, présidente de l’Institut, s’est approchée et m’a invitée à professer mes premiers vœux. Il est difficile de mettre en mots une expérience d’intériorité comme celle-là. Je résume en disant que j’ai vécu comme une « étincelle d’éternité » : les sentiments et émotions avaient un goût intérieur qui porte à croire que j’ai vécu cela comme une empreinte indélébile sur mon cœur. Un autre temps fort de la célébration a suivi : celui où les compagnes de mon équipe ont renouvelé leurs vœux.

La cérémonie s’est conclue avec un repas fraternel où la joie était présente avec le jumelage entre Oblates, familles, amis, et fr. Ange-Marie, o.c.d., le célébrant. Les présents reçus pourraient à eux seuls faire l’objet d’un article complet, tant leur symbolique était grande pour cette étape de ma vie Oblate.

À la suite de cette journée du 8 septembre, en la fête de la Nativité de la Vierge Marie, je suis remplie de reconnaissance pour cette belle grâce qui m’est donnée et avec laquelle mes compagnes Oblates sont complices et missionnaires avec moi ! Je remercie du fond du cœur toutes les personnes présentes à ce moment d’éternité !

Diane B.
Région Amérique du Nord Est

Puisque la pandémie continue de faire des ravages dans notre pays et dans le monde, chacun doit faire de son mieux pendant le confinement. Alors, j'ai décidé de faire du patchwork. Une chose en amenant une autre, j'ai fait un chemin de table pour l'Halloween même s'il n'y a pas eu de distribution de bonbons.
Ensuite, je me suis préparée pour la fête qui s'en vient, soit l'Action de grâce. Oui, nous devons être reconnaissants pour tout ce que le Seigneur a donné à chacun de nous. Jusqu'à présent, Il nous a épargnés de la COVID, ma famille et moi. Même si nous ne pouvons pas nous rencontrer, nous gardons le contact.
Noël approche à grands pas, alors j'ai fini certaines choses. Pas besoin de dire que c'est une vraie thérapie pour moi de pouvoir m'adonner chaque jour à une activité créatrice. Je suis tellement absorbée par cela que le temps passe très vite. Je suis très heureuse quand je peux utiliser mes talents pour créer quelque chose.
Mon prochain projet consiste à terminer un patchwork que j'avais commencé pour mon frère qui vit en Arizona et qui est un vétéran handicapé de la guerre du Vietnam. L'ouvrage représentera des chapeaux de cow-boys et des voitures anciennes parce qu'il aime beaucoup les vieilles autos et le sud-ouest des États-Unis.
Ci-joint quelques photos de sous-plats.
Claudette C.

  

   

On m’a demandé d’écrire un témoignage avec l’idée suivante : « Quand je prépare ma journée, de quelle manière ma vie de prière alimente-t-elle mon audace et ma foi, pour pouvoir parler du Seigneur par ma présence? ».

Au milieu de cette quarantaine pour la COVID-19, je débute ma journée à 7 heures a.m. priant le chapelet (parfois sans me lever) pour louer la Sainte Vierge Marie et lui demander son aide avec ses propres qualités : disponibilité, attention à l’Esprit Saint, etc. Je lui demande d’être docile à la Volonté du Père. Je dis à mon Seigneur, à peine réveillée : « Me voici, la servante du Seigneur.» Et je prie la prière du 5-5-5. J’offre ma journée, mes limites, la douleur causée par l’absence de mon frère décédé, je dirais même que je ne m’habitue pas à son absence. Je prie afin de révéler la Présence de Dieu aux personnes qui me contacteront aujourd’hui, par téléphone actuellement, soit les oblates, ma famille, les amis et les Volontaires.

Quelle audace puis-je avoir sans sortir de la maison? Offrir simplement mon vœu de pauvreté, de détachement et de dépendance.

Par la prière du Bréviaire, je me sens unie aux Oblates missionnaires de Marie Immaculée et à toute l’Église pour faire de ce jour ce que Dieu attend de moi. Les paroles du Père Parent, o.m.i. me motivent à vivre le moment présent pour être docile à la Volonté de Dieu et je remercie pour ce nouveau jour que Dieu me donne.

Ana Alarcon S. Chili

Un heureux passe-temps m'est accordé en confectionnant des petites figurines en laine.
Tout en déliant mes doigts de personne âgée, elles me donnent l'occasion d'exercer ma créativité par l'agencement des couleurs et la multiplication des modèles. C'est aussi une occasion de semer du bonheur autour de moi.
Tous les produits de la vente vont à des organismes comme: « Les petits bonheurs d'école » pour les enfants moins bien nantis et pour l'organisme « OLO » (oeufs, lait oranges) pour des mamans enceintes afin que leur bébé naisse en meilleure santé.
La laine m'est fournie par de généreuses dames soucieuses de récupération. Aussi, les enfants qui reçoivent ces petits bonshommes peuvent leur confier des secrets...
C'est un loisir qui me fait sourire surtout en ce temps de confinement.
Jeannine B.