Louise Fleury

Louise Fleury

samedi, 29 novembre 2025 10:44

En cette belle saison des fêtes

voeuxDevant cette merveilleuse période du temps des fêtes, nous sommes ravis de vous transmettre nos souhaits les plus chaleureux. Puisse ces bons moments vous permettre à chacun d'entre vous de ressentir l'amour et la sérénité du cœur.

Que la lumière de cette période vous éclaire et vous oriente vers la voie de la joie, qu’elle alimente vos esprits, consolide vos relations dans l'espérance et qu’elle vous inspire à travers votre parcours spirituel.

Votre présence est un cadeau précieux.

Joyeuses fêtes à vous et à vos proches!

Avec toute notre gratitude et nos meilleures pensées.


Joyeux Noël et Bonne Année, votre équipe du web.

samedi, 29 novembre 2025 09:06

Psaume de louange et de gratitude

psaume louange

1. Je te loue Seigneur en ta création.
Pour toutes tes merveilles.
Tu m'as choisie dès ma conception
Pour être à ton attention.

2. Tu m'as donné de bons parents
Qui ont veillé sur moi en tout temps.
Des frères et des sœurs à aimer
Pour apprendre aussi à partager.

3. Tu m’as appelée à te servir
Il fallait te choisir
Entre un amour humain
Plus fort que tout sur mon chemin.

4. Rencontre d'un père spirituel, le Père Parent o.m.i
Qui m'a guidée librement
À consacrer ma vie simplement
Pour servir le Seigneur dans l'enseignement.

5. Que de luttes et de renoncement
Mais Seigneur avec ta grâce
Tu as été le grand gagnant
Accueillie par les Oblates
Pour être une artisane de paix.

6. Tout au cours de ma vie
Des responsables m'ont fait confiance
Pour cheminer dans l’amour et le partage
Plus formateur que tout
Des responsabilités me sont confiées.

7. Les Volontaires de Dieu, groupe associé
Un très bon stimulant pour moi
En les invitant à partager notre mission
Pour être des rayons d'amour autour de nous.

8 Seigneur, tu es ma lumière et ma force
Avec ta mère Marie don de joie.
Merci pour mes 65 ans de vie consacrée
Soutenus par ta grâce au moment présent.
Alléluia pour tant de merveilles !

Réjeanne Allard, Drummondville

main« Vivre » dans un Conseil régional un engagement de service aux compagnes dans une responsabilité précise durant 3 ans, celui de secrétaire, a été pour moi un défi extraordinaire de dépassement et d’ouverture à chacune de manière inconditionnelle.

Avec les compagnes du Conseil, j’ai eu à faire équipe. Comme secrétaire, je me voyais comme celle qui avait à relier le Conseil à chacune des membres de la région. J’avais comme un réseau, une sorte de«filet», à établir pour que chaque maille soit reliée à une autre et que des communications s’établissent pour favoriser la vie entre nous, pour mieux vivre notre vocation d’Oblate dans notre milieu. Notre région étant bilingue, j’ai eu à relever le défi de la langue et m’improviser«bilingue» (francophone et anglophone) pour atteindre chacune. J’ai cherché à motiver les animatrices d’équipes pour être des « relais » afin que les mailles du filet ne se détachent pas et que les informations, les nouvelles, l’annonce d’événements, les souhaits lors des Fêtes, les invitations à des rassemblements, etc., arrivent chez chacune, dans sa langue, au même moment, le plus tôt possible. Pour moi, j’avais à communiquer la vie pour faire communier chacune à la vie de notre Institut. Je peux dire que lorsque le « filet » s’allumait, toutes les compagnes formaient une « toile » multicolore, à la couleur de chacune dans son milieu et on pouvait penser que des Oblates vivaient nos valeurs avec d’autres personnes (sécularité oblige!), impliquées dans des défis communs.

Pour moi, le défi constant était de mettre la «technique» au service de la vie. En ce sens, je salue les compagnes qui ont, elles aussi, relevé ce défi! Pour certaines ce fut presque « héroïque »! Nous avons réussi des rencontres virtuelles, avec interprétation simultanée, qui vont passer à l’histoire. Bravo! La preuve qu’il n’y a pas d’âge pour faire de nouveaux apprentissages! Merci au Conseil et aux compagnes qui m’ont fait confiance et m’ont aidée à vivre cet engagement…

Mais ce dernier n’aurait pu être vécu sans la «complicité» de Celui qui nous donne toujours ce qu’il faut pour accomplir les missions qu’Il nous donne. « Ma grâce te suffit » (2 Co 12, 9) disait souvent le Père Parent citant Saint Paul, et c’est encore vrai aujourd’hui. Le Dieu de la Vie nous invite toujours au dépassement. Pour vivre la mission, je crois qu’il faut sans cesse se perfectionner pour mieux servir. Les compétences acquises au fil de nos nombreuses années sont une base seulement. Il y a toujours cet appel pour un perfectionnement afin d’aller plus loin avec Lui et avec d’autres. La Joie de découvrir un nouvel horizon fait partie de la vie en abondance promise par le Christ à ceux et celles qui décident de Le suivre. On peut parfois faire fausse route, mais Lui, Il sera toujours là pour nous ramener sur le droit chemin et ainsi mieux répondre à la mission qu’Il nous confie! J’ai parfois vécu beaucoup de « stress » à cause de mon manque de foi!!! Dans ces moments-là, je me répétais « Je peux tout en Celui qui me fortifie » comme le disait saint Paul aux Philippiens (4, 13) et je fonçais! Après, je vivais une grande joie : celle de m’être dépassée avec Lui…

 

Ginette Faubert, ex-secrétaire du Conseil et de la Région Amérique du Nord OUEST
15 novembre 2025

vendredi, 28 novembre 2025 22:08

Pèlerines d’espérance

pelerineD’ici deux mois se clôturera l’année du Jubilé 2025, proclamée par le pape François, sous le thème : « Pèlerins d’espérance ». Je vous partage comment s’est concrétisé ce pèlerinage pour moi. Expérience de communion vécue avec l’Église universelle, comme oblate dans ma région, au service de l’Institut. L’appel est venu du conseil régional pour les accompagner dans la préparation de l’Assemblée régionale d’octobre 2025. Confiante et assurée que cela faisait partie de mon projet apostolique, j’ai accepté de relever ce défi!

Habitée par le mouvement et le thème de cette année du Jubilé, « Pèlerins d’espérance », il m’est apparu prophétique que nous puissions nous placer aussi dans cet esprit, ce souffle de vie pour préparer cette assemblée. Oui, toutes pèlerines d’espérance, nous avions à prendre conscience de notre réalité régionale. Décroissance rapide d’oblates en mesure d’assumer des responsabilités dans un avenir immédiat, difficulté à imaginer un fonctionnement plus souple, etc. Donc, besoin d’espérance et de confiance pour être capables de privilégier l’audace du regard neuf et de la marche sur des sentiers nouveaux.

Pour la pèlerine d’espérance que je voulais être, il y avait là un passage assuré de risques, parfois de souffrances, de ténèbres et de mort, mais avec la certitude que ce passage déboucherait sur la résurrection. Et, c’est ensemble qu’il fallait le vivre!

Tout au long de la préparation du pèlerinage régional, avec toutes les compagnes, nous avons cheminé, d’abord en nous situant comme pèlerines oblates au cœur du monde ayant à assumer nos fragilités, nos pertes de capacités, nos deuils… Nous nous sommes donc accrochées à notre bâton de pèlerines qui nous identifie : personnes consacrées au cœur du monde pour témoigner de l’amour inconditionnel du Père par nos attitudes apostoliques. Nos 5 points nous ont aidées à explorer de nouvelles avenues afin de vivre un fonctionnement plus simple.

Quelle belle démarche vécue à travers 12 rencontres-salon. 55 compagnes y ont participé avec tout leur cœur, leur amour de l’institut et le souci de chacune. Vieillissantes mais bien vivantes, avec les trois membres du Conseil, 24 oblates ont dit Présentes comme participantes à notre quatrième assemblée régionale.

Pour la préparation des élections, le pèlerinage s’est terminé à l’intérieur d’un discernement où le partage a été d’une richesse incommensurable. L’offrande de chacune exprimant ses richesses d’être et aussi ses limites pour apporter ce qu’elle pouvait à la région. J’y ai vécu là, la fin du pèlerinage de l’assemblée, comblée de tant de grâces émanant de la richesse de mes compagnes.

Magnificat pour tout Seigneur!

Céline Girard, région Amérique du Nord Est, le 15 novembre 2025

vendredi, 28 novembre 2025 21:34

Le moment présent - conclusion articles 1-2-3

conclusion rayonLe moment présent, c’est le temps actuel, celui que je vis, qui est à ma portée, qui m’indique le calendrier, la montre. C’est un moment précieux qui passe avec la rapidité de la vague qui s’épuise sur la plage et avec la vélocité de la grande aiguille de l’horloge qui sème derrière elle les minutes comptées, sans en garder le souvenir.

Quel profit l’artisan a-t-il du travail qu’il fait? L’Auteur de la vie a donné le temps à l’homme pour qu’il s’occupe, pour qu’il accomplisse de belles choses, pour qu’il prenne conscience de ses dons, de ses qualités et vivre intensément les énergies de son être.

La vie extérieure est fascinante pour un grand nombre de gens. Les efforts déployés pour acquérir le genre de bonheur qu’ils convoitent, richesse, sensations, prestige ne font que les sortir d’eux-mêmes et leur enlever le goût d’une vie intérieure où résident les valeurs essentielles, la vraie paix, la liberté et lebonheur.
Le moment présent, non pas le hier ou le demain, mais l’aujourd’hui seul est nécessaire pour améliorer son état personnel.

Le moment présent, c’est un don de Dieu, non seulement Il le donne, mais Il inspire comment l’utiliser à ceux qui sont à l’écoute de leur être profond.

Il y a un moment pour tout et un temps pour chaque chose sous le ciel.


Réflexions personnelles


1- Par quel comportement puis-je améliorer mon art de vivre?

2- Suis-je libre dans les choix que j’ai à faire?

3- Comment oublier le passé?

4- Donnez une définition du moment présent.

Extrait de la Collection « Les Volontaires » Père Louis-Marie Parent, o.m.i.

Lire aussi :

Le moment présent (1)

Le moment présent (2)

Le moment présent (3)

pensee25

Le prochain, c’est le terrain où doit atterrir ma force d’aimer. Père Louis-Marie Parent, o.m.i.

Réflexion sur la pensée du Père Parent:

Voilà bien une phrase de Père Parent bien concrète et profondément spirituelle. Je la considère comme une parabole.

Oui, le prochain, l’autre, doit recevoir l’amour dont il a besoin. Il y a plusieurs et différents prochains mais toutes et tous méritent l’amour de Dieu et comme chrétien(ne) nous avons à le leur donner. Elles et ils sont nos sœurs et nos frères.

Il y a divers atterrissages : des faciles où le contact se fait facilement, c’est simple et naturel de l’aimer.

Il y a aussi des atterrissages plus difficiles, plus turbulents, au delà de notre vision de nos capacités, cependant nous devons nous garder en relation avec notre contrôleur aérien pour bien atterrir, bien aimer l’autre comme et dans ce que ce prochain a besoin.

Notre guide, notre contrôleur aérien est ce Dieu qui nous aime et à qui nous pouvons nous abandonner en toute sécurité pour atterrir chez tout prochain, sœur, frère avec et dans son Amour.

Danielle Maréchal, région Amérique du Nord Est 

samedi, 01 novembre 2025 21:11

Toute une équipe de Volontaires à Gatineau

21 membresC’est un des plus grands groupes des Volontaires, 21 membres.

Trois équipes sont reliées à cause du décès de deux responsables. Toute une responsabilité et un défi à rencontrer. Lors des promesses il y a eu 7 maisons visitées, 3 rencontres d’équipes Ottawa, Rockland et Gatineau et 2 personnes North Bay et Maniwaki par téléphone ou courrier. La moyenne d’âge est de 85 ans.

L’Étincelle nous nourrit et les Zooms pour Volontaires sont précieux pour échanger. On essaie de nous rencontrer une fois par mois.

Voici des richesses de notre groupe : une personne 55 ans d’adhésion aux Volontaires, une autre 44 ans, une autre 39 ans.

Madeleine Lacroix-Hébert de Gatineau

samedi, 01 novembre 2025 21:11

Nouvelle étape

boiteOn m’a proposé d’écrire un petit mot à la suite de mon déménagement. Voici comment je vis cette nouvelle situation.

Le vingt-cinq juillet dernier, je quittais Gatineau pour me rapprocher des membres de ma famille et aussi des Oblates que j’avais connues dans mon jeune temps. C’est à Drummondville que j’ai élu domicile. C’est grâce à Réjeanne Allard si j’ai pu dénicher un petit appartement au Jardin de la Cité.

Déménager n’est pas une mince affaire. Cela demande courage et détermination parce qu’on vit un paquet d’émotions durant toutes les étapes de ce processus : recherche d’un endroit où aller, se détacher d’un milieu intéressant, préparer les amis à ce changement radical, faire le tri des choses à se départir, vendre des meubles et j’en passe. Enfin de compte c’est toute une aventure. C’est comme un ouragan qui ravage tout sur son passage. Je me sens dépaysée, j’ai perdu mes repères, j’ai dû changer d’adresse, numéro de téléphone ainsi que mon adresse électronique. Je dois aussi me chercher un médecin à Drummondville. Celui de Gatineau est un peu trop loin pour assurer des consultations. Je me sens comme un arbre déraciné qui se bat pour retrouver son aplomb.

J’ai déménagé plusieurs fois dans ma vie mais j’étais plus jeune et souvent une valise suffisait à contenir tous mes effets personnels. Étant donné mon âge respectable, j’ai trouvé que cette fois-ci l’aventure était plus compliquée.

J’aime déjà le milieu où j’habite présentement, un milieu simple, agréable, des gens sympathiques. Il y a de multiples services qui nous sont offerts. Je ne regrette aucunement cette décision.

Je pense qu’il est important de déménager quand on est encore en forme. J’ai eu le temps de m’y préparer d’avance et malgré tout on rencontre toujours des petits pépins qui savent nous mettre les nerfs en boule.

Je sais que l’ajustement à toutes ces nouveautés ne se fait pas en un seul jour. J’essaie de respirer par le nez, j’exerce ma patience même si parfois j’ai la mèche courte. J’ai confiance que les choses vont rentrer dans l’ordre sous peu.

Pour le moment, je suis en stage d’adaptation et j’essaie de vivre cela dans la sérénité et dans la confiance.

Un bonjour particulier à vous toutes.

Germaine Deslandes

servirVoici le thème du Congrès régional des Volontaires de Dieu venus des quatre coins du Québec, le 13 septembre dernier. 

Nous étions une quarantaine de personnes très motivées à nous rencontrer après plusieurs années sans rassemblement régional des Volontaires de Dieu.

Ils sont venus de Québec, Montréal, Drummondville, Victoriaville, Sherbrooke, Trois-Rivières, sans oublier La Tuque et de Toronto en la personne d’Adèle Yamba qui fait aussi partie de l’Équipe centrale. Tous avaient le goût de fraterniser et surtout de partager sur les cinq attitudes de vie qui sont au cœur de notre spiritualité et de notre mission.
 

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Des Volontaires généreux et généreuses (en dyades et en triades) ont su nous entretenir, à tour de rôle, sur la présence de Dieu, l’absence de critique destructive, l’absence de plainte inutile, l’être de service et l’artisan de paix. Ils/elles n’ont pas ménagé les efforts pour nous parler avec cœur des écrits du Père Parent, en donnant simultanément, leur témoignage de vie.

Après deux présentations, l’une faite par le groupe de La Tuque sur l’être de service et la deuxième par une dyade de Drummondville sur la présence de Dieu, les participants se sont regroupés en quatre tablées mixtes pour partager ensemble sur ce qui les a davantage rejoints. Nos cheffes d’équipe ont effectué un excellent travail d’animation en accordant à chaque personne la chance de s’exprimer et de partager son vécu.

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Après le dîner, le trio de Victoriaville nous a entretenus sur l’absence de critique destructive, suivi par le groupe de Trois-Rivières sur l’absence de plainte inutile. Dans cette dernière triade, de nouveaux arrivants ont témoigné de l’importance de grandir dans la spiritualité des cinq attitudes de vie pour leur aider à mieux s’ajuster à leur nouveau milieu québécois. Plus tard, Jacques Dugré nous entretient sur les effets positifs de la louange et de la bénédiction surtout quand ça va mal.

En dernier, Irène de Sherbrooke et Adèle de Toronto nous ont présenté le thème de l’artisan de paix après s’être concertées à distance. Leur témoignage de vie, en plus des citations du P. Parent, tout était très parlant. On sentait que « les bottines suivaient les babines », comme on dit ici au Québec, c’est-à-dire, que l’agir rejoint le dire. 

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En dernier, nous partageons en tablées mixtes autour des trois dernières interventions, nous avons conclu la journée dans la joie et les chants de reconnaissance. Plusieurs ont exprimé leur joie d’être venus à ce congrès souhaitant reprendre l’expérience en 2027 lors du 70e anniversaire de l’appellation officielle du groupe « Volontaires de Dieu », d’après le procès-verbal du conseil central des OMMI du 22 décembre 1957.

Merci à tous ceux et celles qui ont rendu possible ce congrès et prions Dieu qu’il nous aide à élaborer un prochain congrès en 2027.

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Violaine Couture, responsable des Volontaires de Dieu

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