Louise Fleury

Louise Fleury

penseereflexion10 juillet2024 f

Cultivons l’amour du prochain, et ainsi, l’amour débordera sur le monde où vous aurez l’influence de la charité.
Père Louis-Marie Parent, o.m.i.

Réflexion sur la pensée du Père Parent :

Le prochain, c’est la personne tout près de moi, avec laquelle j’entre en contact, à qui je dédie un accueil bienveillant, une parole réconfortante, une attention à son besoin pour qu’elle se sente honorée, digne d’être aimée.

Mon proche est une image de Dieu, un frère, une sœur à qui je fais du bien.

Mon acte d’amour forme une maille d’une longue chaîne de sympathie qui construit un monde plus humain faisant échec à l’indifférence et à l’exploitation.

Georgette Ménard

 
dimanche, 02 juin 2024 20:40

Je connais ton nom

En ce mois dédié au Sacré-Cœur de Jésus, je vous invite à méditer cette belle prière
qui nous tourne vers ce Dieu d’amour que l’on reconnaît si bon et miséricordieux.

je connais ton nomSeigneur, je compte sur toi,
Je connais ton nom, ta sagesse et ta miséricorde.
Je sais que tu n’abandonnes jamais
ceux qui te cherchent.

 Je te rends grâce de tout cœur,
Je te redis toutes tes merveilles.
Tu me transportes de joie,
Tu me renouvelles chaque jour ta confiance.
Tu m’exhortes constamment à ne pas te craindre.
Tu m’assures que tu te tiens près de moi, en moi,
que tu veux aller aux autres par moi.


Mes défauts, mes faiblesses, mes mesquineries
ne te refroidissent pas à mon égard.
Tu m’aides à m’améliorer chaque jour.
Tu es en moi comme une tendresse,
une amitié, un sentiment chaleureux,
un sourire immuable, une joie sereine,
et tu m’invites à me jeter confiant dans tes bras.
Merci. Amen.

Prière, Père Louis-Marie Parent, o.m.i.
Tiré du livre : Je t’accueille, page 139 (en français seulement)

dimanche, 02 juin 2024 20:08

Toi, tu sais aimer ! (1)

un depliant face toi tu sais aimer fr1. La délicatesse.

La délicatesse est une finesse dans l’exécution, une élégance, une habileté, un raffinement dans le geste, dans l’expression d’une pensée, dans la tournure d’un compliment.

Dans la qualité de l’accueil des autres, dans la façon d’aller aux autres, l’important ce n’est pas ce qu’on a à donner, c’est la façon dont il faut le faire. Un bon sourire, une poignée de main, un baiser sont toujours plus efficaces pour chasser les migraines, le stress, les soucis que les tranquillisants et les aspirines.

La délicatesse est un mot aimable pour souligner le jour anniversaire de quelqu’un, c’est un compliment, c’est une parole de sympathie, un encouragement donné au bon moment, c’est quelque chose de raffiné qui jaillit de mon cœur pour éclairer un regard, amorcer un sourire.

Je ne suis pas seul, quelqu’un demeure sous le même toit. J’ai un appartement, ou je vis dans ma famille, ou je fais partie d’une équipe, alors si je suis conscient de la délicatesse qui m’habite, les autres bénéficieront de ma présence, je me sentirai plus près d’eux sûrement.

Si quelqu’un pensait à toute la joie qu’il a au fond du cœur, il donnerait sa joie en l’enveloppant d’indulgence, de pardon et il irait aux autres en apportant son soleil, sa lumière, sa chaleur.

La délicatesse est un fruit exquis qui se dégage de l’amour, elle est une puissance de libération, elle écarte la médiocrité et la routine, elle stimule la générosité et affaiblit l’égoïsme.

Extrait de la Collection Volontaires de Dieu, Louis-Marie Parent, o.m.i.

Lire aussi:

Toi, tu sais aimer! 2. La prévenance

Toi, tu sais aimer-3. Apprendre à écouter

 

dimanche, 02 juin 2024 16:00

Jésus mon grand amour

juliette jesus fr« Ce n’est pas vous qui m’avez choisi; c’est moi qui vous ai choisis. » (Jean 15, 16)

Ma vie consacrée est une aventure extraordinaire, un long chemin de bonheur, d’épreuves et de sainteté. J’ai grandi dans un environnement où en face de chez nous l’église paroissiale est ma plus proche voisine. La distance qui nous sépare mesurait à peine six mètres. Et à côté, seulement un mur nous sépare du couvent des sœurs de Saint-Hyacinthe. Au contact des sœurs, chez qui j’ai étudié, j’ai ressenti une attirance profonde dès mon jeune âge. Appel que j’ai gardé secret pendant longtemps. J’aimais bien la congrégation, la seule que je connaissais et fréquentais.

À 19 ans, j’ai parlé pour la première fois à une de ces religieuses du désir de me consacrer. Ce qui me vaut un temps de deux ans de cheminement à la maison de formation de la congrégation. Mais le Seigneur en a décidé autrement. De retour chez moi, je continuais à prendre plusieurs responsabilités au service de ma paroisse. Par exemple, préparer des enfants et des jeunes à l’engagement aux sacrements de l’initiation chrétienne. Cinq ans après, grâce à l’arrivée d’un Voluntas Dei comme nouveau curé, j’ai appris l’existence des instituts séculiers, en particulier celui des OMMI. C’est ainsi qu’il m’a mise en relation avec la responsable des oblates. Peu de temps après, je n’ai pas hésité à commencer mon temps d’aspirat pour être oblate.

Ma première mission fut à Chauffard (1984-1991), envoyée pour ouvrir un centre ménager pour des jeunes filles de 16 à 25 ans. Il faut dire qu’à ce stade j’étais différente de la personne qui avait 19 ans. Rien ne me scandalisait plus. Ma naïveté s’est volatilisée. Je comprenais et voyais les situations avec d’autres yeux. J’ai trouvé beaucoup de bonheur auprès des jeunes filles et au contact des gens les plus vulnérables de la paroisse. Leurs témoignages de foi, de confiance, de sérénité et de paix m’ont édifiée. La vie commune passée à Chauffard a été pour moi une période de croissance spirituelle et de solidarité, favorisant un esprit d’équipe chaleureux et accueillant. J’ai eu des moments de joie intense, de communion profonde avec Dieu, une franche fraternité avec mes compagnes. Mais la vie ensemble est parfois aussi « épreuve »; durant mon parcours j’ai connu aussi des moments de doute. L’incompréhension, la maladie, la mort et les difficultés m’ont parfois ébranlée. Sans mes sept premières années à Chauffard qui constituaient une base bien solide, bien forgée pour ma vocation, il y a eu des moments où je pourrais abandonner. Mais Dieu veille… C’est dans ces moments-là que j’ai expérimenté la force, la persévérance et la puissance de l’amour.

« Ce n’est pas vous qui m’avez choisi; c’est moi qui vous ai choisis. » (Jean 15, 16)
Jésus mon grand Amour m’a aidée à grandir dans la foi même au cœur des épreuves pour surmonter les obstacles et rester fidèle à mon engagement. J’ai appris à discerner la volonté de Dieu dans les événements de la vie, à vivre dans la confiance et l’abandon. Aujourd’hui, je regarde avec gratitude les 40 ans écoulés. Des années riches en expériences où l’amour inconditionnel de Jésus me donne la force de me pardonner, de me relever et d’avancer. Je lui rends grâces pour tout. Que sa flamme d’amour continue à éclairer mon chemin et à guider mes pas jusqu’au jour où Il m’appellera pour l’au-delà.

Marie-Juliette Sulface, Haïti

juin2024 149e pensee reflexion 9 fr

Nous sommes dans la vie pour apprendre un métier : celui d’aimer comme Dieu aime lui-même.
Père Louis-Marie Parent, o.m.i.

Réflexion sur la pensée du Père Parent :
Apprendre à aimer est certainement la première mission de tout chrétien, à plus forte raison, pour nous laïques consacrées, ce doit être la première occupation, comme nous le rappelle la pensée du mois du Père Parent.

Nous pourrions dire que nous allons à l'école pour apprendre : l'art d'aimer comme Il nous aime.

Pour y parvenir, nous avons besoin de nos pieds : l'un greffé sur Dieu, sur notre relation avec Lui parce que nous sommes des femmes à la vie intérieure profonde; le second est celui du cœur : apôtres et missionnaires infatigables en allant vers les plus petits et les plus pauvres avec la même passion que le Christ. Souvent, ce sont précisément les témoignages de ces derniers qui ont beaucoup à nous apprendre.

Nous devons apprendre à agir inlassablement, comme le Christ, en quittant nos sécurités, nos zones de confort, avec joie et espérance. Se confier et s'abandonner en Lui pour s'enrichir de ses gestes, sans crainte. En gardant les pieds bien ancrés au sol et les yeux levés vers le ciel.

Une merveilleuse école pour apprendre l'art d'aimer est celle que nous vivons dans nos équipes, outils indispensables pour construire, à travers notre spiritualité 5-5-5, des relations de fraternité et de charité, d'amitié et de fraternité entre nous, malgré les nombreux défis et différences.

Graziella Falbo, Italie
Région Europe, Paola

marie mereNous connaissons Marie sous bien des vocables. La petite Thérèse disait : « Marie est beaucoup plus mère que reine. »

Elle est Mère, elle est la médiatrice de toutes les grâces que Dieu accorde à tous ses enfants. Marie aime tous ses enfants.

Sur la croix, Jésus nous l’a présentée en disant à Jean : « Voici ta Mère. »

Marie est puissante sur le cœur de Dieu. C’est Jésus qui dit : « Tout ce que ma mère me demande, je lui accorde. » Ainsi a été son intercession aux noces de Cana.

C’est pourquoi en toute circonstance, nous pouvons lui dire : « Marie passe devant! »

Elle nous enseigne à prier par son Magnificat. Avec elle, je peux dire : « Mon âme exalte le Seigneur, Il se penche vers moi, Il fait des merveilles, Il élève les humbles et se souvient de son amour. »

Marie tout abandonnée à la volonté du Père a dit : « Je suis la servante du Seigneur. »

Marie, notre mère, apprends-nous à toujours redire au Seigneur : « Me voici pour faire ta volonté. »

Lilianne Rodrigue
A.N.E



marie immaculee1er mai - Avec Marie, comme elle, j’accueille avec son sourire.
2 mai- Avec Marie, je prie pour les pays en guerre.
3 mai- Avec Marie, j’offre à la miséricorde de Dieu les enfants qui souffrent.
4 mai- Avec Marie, je m’émerveille de ce qu’il y a autour de moi.



marie reine5 mai - Avec Marie, je brise la solitude et visite une personne seule.
6 mai - Avec Marie, je prends le temps de saluer les gens que je rencontre.
7 mai - Avec Marie, comme elle, je suis don pour aider autour de moi.
8 mai - Avec Marie, je rends service dans la joie.
9 mai - Avec Marie, j’évite la critique en prenant soin du climat.
10 mai - Avec Marie, comme elle, je parle avec douceur.
11 mai - Avec Marie, la toute puissante, je soutiens le pape dans sa mission.

Marie vierge12 mai - Avec Marie, qui s’émerveille, j’exprime ma reconnaissance.
13 mai - Avec Marie, j’encourage avec des paroles de réconfort.
14 mai - Avec Marie, je bannis les jugements.
15 mai - Avec Marie, et comme Marie, j’écoute avec une oreille attentive.
16 mai - Avec Marie, je me préoccupe des aînés et prie pour eux.
17 mai - Avec Marie, je regarde la vie avec un cœur joyeux.
18 mai - Avec Marie, je protège notre planète en faisant des actes concrets.

marie mere19 mai - Avec Marie, j’exprime à un proche ma gratitude.
20 mai - Avec Marie, je dis trois « Je vous salue Marie » pour les jeunes.
21 mai - Avec Marie, je donne sans rien attendre.
22 mai - Avec Marie, je fais un téléphone surprise.
23 mai - Avec Marie, je tends la main en toute gratuité.
24 mai - Avec Marie, je dis un mot gentil à un voisin, une amie.
25 mai - Avec Marie, avec son cœur universel, je prie pour le monde.

marie magnificat26 mai - Avec Marie, avec sa compassion je prie pour les prisonniers.
27 mai - Avec Marie, je médite dans mon cœur avant de parler inutilement.
28 mai - Avec Marie, j’entraîne dans la joie.
29 mai - Avec Marie, je manifeste ma reconnaissance.
30 mai - Avec Marie, je prie pour les familles et les grands-parents.
31 mai - Avec Marie, je chante mon Magnificat pour tout ce que le Seigneur a fait pour moi.

mardi, 30 avril 2024 23:44

Maman Marie

maman marieBien chère Maman Marie,
Le mois de mai t’est dédié pour que je m’approche davantage de toi, que j’imite tes vertus, que je te prie avec tendresse par les AVE MARIA du chapelet.
Je me sens privilégiée de compter sur toi pour mieux refléter tes mystères au quotidien. Merci pour tes « OUI » qui m’invitent à redire le mien chaque jour.
Je t’aime et bénis les personnes que je côtoie.
AMEN!

Pierrette Blais

mardi, 30 avril 2024 23:31

Femme en tenue de service missionnaire

bernadetteLe 1er mars dernier, avec un certain pincement au cœur, Bernadette quittait Amos pour s'établir à Trois-Rivières dans une résidence davantage adaptée à ses besoins. Il y a près de 50 ans, en septembre 1974, elle arrivait dans notre diocèse pour assurer l'animation pastorale à la paroisse de Mont-Brun; une expérience très positive à laquelle elle fera souvent référence par la suite.

Originaire de Pont-Rouge, dans le comté de Portneuf, Bernadette fait partie des Oblates missionnaires de Marie Immaculée, un institut séculier féminin, fondé en 1952 par le Père Louis­ Marie Parent, o.m.i.

En septembre 1974, Bernadette reçoit de Mgr Gaston Hains le mandat d'être animatrice de pastorale paroissiale à Mont-Brun; une première et pour elle et pour les gens de ce milieu. Ses 25 ans d'expérience dans le monde scolaire, tant dans l'enseignement qu'à la direction d'écoles, la serviront bien pour relever ce nouveau défi. Travaillant successivement avec les abbés Michel Villeneuve, Gilles Martel et Bernard Tessier, elle y reste jusqu'en septembre 1982. En mars 1983, une nouvelle mission lui est confiée par Mgr Gérard Drainville : elle est nommée animatrice de pastorale paroissiale à Sullivan où l'abbé Marcel Albert est curé. Trois ans plus tard, à la suite de sa nomination comme responsable de la Maison centrale de l'Institut des Oblates, elle se retrouve à Trois-Rivières; elle y sera jusqu'en décembre 1992.

En septembre 1994, baccalauréat et maîtrise de théologie en mains, Bernadette revient au diocèse d'Amos. Elle reçoit de Mgr Drainville le mandat de coordonnatrice de la pastorale diocésaine, poste qu'elle occupera jusqu'en septembre 2007. Cette nouvelle responsabilité l'amène au cours des années à marcher sur de nombreux sentiers de la vie pastorale de notre diocèse : catéchuménat, parcours de foi, mouvements religieux, pastorale des malades, service aux agents de pastorale laïques, formation pastorale, éducation de la foi des adultes, initiation chrétienne et catéchèse, formation à la vie chrétienne, service aux animatrices de pastorale, communications.

Son service terminé en tant que coordonnatrice de pastorale diocésaine, Bernadette, femme de grande foi, d'écoute et au cœur missionnaire, n'a pas été une pantouflarde. Elle a trouvé le moyen de demeurer en tenue de service de diverses manières à Amos, et ce, en étant attentive aux personnes de son milieu, leur offrant très souvent son écoute. Durant plusieurs années, elle a aussi porté le dossier de la communion eucharistique aux personnes vivant dans les petites RPA (résidence pour personnes âgées) de la Ville d'Amos.

Après avoir pris soin des autres de nombreuses manières, le temps est venu pour Bernadette de prendre soin d'elle, surtout avec ses 92 ans. Même si l'heure d'une certaine retraite bien méritée a sonné, elle continue de nous porter dans sa prière, ainsi que de nombreuses personnes mises sur sa route abitibienne. Désormais, elle fait partie des priants-missionnaires. Nous rendons grâce à Dieu d'avoir mis, sur le chemin de notre Église diocésaine, cette femme en tenue de service missionnaire. Un chaleureux merci à Bernadette pour toutes ses années de généreux service chez nous.

Abbé Raymond Martel, v.g.


MERCI pour tout!

(Bulletin d'informations du diocèse d'Amos / Avril 2024, page 7)

mai2024 pensée reflexion8 fr

Mon grand bonheur sera de savoir que Dieu me choisit pour être un instrument docile dans sa main.
Père Louis-Marie Parent, o.m.i.

Réflexion sur la pensée du Père Parent :
Dans cette pensée, « Mon grand bonheur sera de savoir que Dieu me choisit pour être un instrument docile dans sa main », le Père Parent vient nous dire qu’il est (nous sommes) choisi-e-s par Dieu pour être dans sa main des instruments dociles,

- comme le couteau manié par un sculpteur qui donne vie à une œuvre d’art dans un morceau de bois abandonné; 
- comme le pinceau d’un peintre qui, avec ses gestes et ses couleurs, nous fait découvrir la beauté d’un paysage;
- comme la conversation d’un passant qui s’arrête face à la personne assise sur le trottoir demandant l’aumône;
- comme une mère aimante, disponible à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, pour calmer son enfant dans le besoin…

On ne choisit pas ceux et celles que Dieu place sur notre route, nous sommes invités à les accueillir, Dieu nous a choisi-e-s pour ça!

Cette parole du Père Parent me dit que Dieu nous appelle à lui être associé-e-s pour dire au monde son Amour infini! Et ça me donne du bonheur de parfois réussir à rendre quelqu’un plus heureux!

Quelle chance nous avons de pouvoir vivre de SA VIE, VIE qui nous relie à tout l’univers et à un Dieu tout-aimant!

Ginette Faubert
Montréal - Canada

 

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