Louise Fleury

Louise Fleury

renc Volontaires de Dieu aQuelle belle rencontre avec Violaine Couture, coordonnatrice auprès des Volontaires de Dieu francophones et anglophones!

Quinze Volontaires venant d’Ottawa, de Gatineau, de Cornwall et un Voluntas Dei, Père Laurier Albert, se rencontrèrent le samedi, 2 septembre 2023 au Chartwell Jardin Notre-Dame à Gatineau.

Violaine débuta par de beaux chants : « Si tu veux servir dans la joie » et « Me voici ».
Un partage en petits groupes a suivi sur la lecture de saint Paul aux Colossiens, chapitre 3, versets 1 à 24. Il fallait trouver, à la manière de Père Louis-Marie Parent, une phrase qui faisait ressortir l’une des cinq attitudes de vie.
Nous avons découvert que presque tous les versets touchaient à l’une ou l’autre des cinq attitudes.

Violaine nous a fait partager aussi sur le pourquoi ou le comment « J’intéresse Dieu » (parole du Père Parent).

Nous avons eu un autre partage sur : « Comment je vis les mauvaises nouvelles. »

Après la pause, Mado Hébert a rendu témoignage à Marie Laurin, en prononçant un petit discours d’occasion. Marie était la responsable des Volontaires de Dieu à Ottawa. Ensuite, Violaine a fait une prière de bénédiction pour nos malades.

renc Volontaires de Dieu fNous avons aussi prié pour que l’équipe d’Ottawa trouve des moyens de continuer à se fréquenter. On a suggéré certains moyens tels que se rencontrer en petits groupes se partageant la tâche selon nos talents. On pourrait aussi participer à une réunion zoom soit par téléphone ou par ordi. On souhaite succès à Bonnie …… qui veut commencer un groupe de Volontaires avec une Oblate anglophone, à la paroisse Our Lady of the Annonciation.

Merci à Violaine qui a voulu nous unir en solidarité et merci au Père Laurier pour sa bénédiction.
Lorraine Lacroix-Gauthier, Cornwall, Samedi, 2 septembre, 2023

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Photos: Volontaires de Dieu et ami.e.s des Volontaires, Ottawa, Gatineau,Cornwall, St-Albert et Maniwaki: Gilles et Claudette Laframboise, Olier Couture, Mado Hébert. Diacre Marcel Givogue et son épouse Gisèle, Marie Marleau et Denis Proulx, Violaine Couture, l'abbé Laurier Albert IVDei, "participant dans la réunion en petite équipe".

 

miniatureCHAPITRE 2 -

Les fondations

 


 



Les signes des temps.



Les Recluses Missionnaires.


Institue séculier.
Les
Oblates Missionnaires de
Marie Immaculée.


Les Voluntas Dei
.



 

  • L'amant de l'Eucharistie
  • Le Missionnaire colonisateur
     
  • Le recruteur
  • L'apôtre
  • Attentif à l'Esprit

     

 

  • De petites Volontés de Dieu ambulantes

 

LE MISSIONNAIRE COLONISATEUR

C’est dès le début de cette longue période de sa vie que survient un autre événement en soi sans importance, mais qui va marquer fortement l’activité missionnaire du père Parent. Un jour de novembre 1945, un de ses supérieurs oblats (le père Henri Routhier) fait devant lui une réflexion qui aurait pu être désobligeante au sujet de la nouvelle communauté dont il était co-fondateur. Ce n’était pas ce genre de communauté qu’il fallait, disait-il, pour ces vastes régions démunies et sauvages de l'Ouest canadien. Puis, il se mit à décrire les critères d’une communauté idéale qui conviendrait. C’était à peu près les critères actuels des instituts séculiers où des personnes consacrées vivraient en plein monde et se livreraient à l’évangélisation par un témoignage chrétien comme le levain dans la pâte.

 

LE RECRUTEUR

À la même époque, le magistère de l’Église portait les mêmes préoccupations dans l’encyclique Provida Mater Ecclesia. C’est, inspiré principalement par ce document, que le père Parent pensa la fondation d’un institut séculier féminin.

De 1945 à 1952, il fit quatre essais de fondation du type institut séculier, sans savoir encore nettement ce que cela donnerait. Les trois premiers furent un échec; le quatrième eut un succès éclatant. Un vrai vent de Pentecôte souffla sur les premières recrues.

Un évènement providentiel déclencha le début de l’Institut des Oblates. L’hôpital de Grand-Sault, vieillot et en pitoyable état, était sur le point d'être fermé par le gouvernement du Nouveau-Brunswick, tandis que Monseigneur J. Roméo Gagnon, évêque d'Edmundston, et les curés de la région souhaitaient le garder ouvert en demandant à diverses communautés de le prendre en charge. Toutes refusèrent. C'était le seul hôpital catholique et francophone dans un rayon de 70 kilomètres. Luce Lacombe, en cheminement avec le père Parent, entendit l’interpellation de Mgr Gagnon pour que des infirmières prennent en charge l’hôpital. Elle en parla au père Parent qui accepta le projet. Après une rencontre entre le père Parent et Mgr Gagnon, celui-ci « … acceptait l’Institut des Oblates dans son diocèse en griffonnant une approbation officieuse. » Par la suite une demande d’approbation, en bonne et due forme, fut présentée à Mgr Gagnon. Cette demande décrivait le but du futur institut, ses œuvres, ses ambitions.

« Mgr Gagnon a fait un acte de foi, il a pris un risque, il a fait figure de prophète en érigeant l’institut en Pieuse Union. Ces deux documents qui officialisaient l’existence de l’Institut séculier des Oblates Missionnaires de l’Immaculée furent entérinés en date du 8 mai 1952 ratifiant l’entente prise ce jour-là.

Ainsi débuta l’Institut avec 22 jeunes filles réunies à Edmundston et provenant de quatre provinces canadiennes différentes. Le 2 juillet 1952, Luce Lacombe prononça le premier « OUI » dans l'Institut, en qualité de fondatrice, accompagnée d'Isabelle Delisle, comme co-fondatrice. C'était un quatrième essai. Le père Parent dit: « Au dire de mes confrères… le bon Dieu m’avait donné un don particulier, celui de ne pas me décourager, de garder une humeur passable, et de développer chez moi le culte du moment présent. » Enfin, l'Institut était né et plein de vigueur.

Le père Parent proposa aux Oblates ce qu’il appelle la mystique des trois cinq. Quelle est l’origine de cette idée? Voici comment il en explique la genèse :

C’est au cours de mes prédications dans les communautés religieuses que l’idée m’en est venue. Je remarquais que les grandes vertus étaient assez bien pratiquées; les « petites vertus » ne l’étaient pas. La critique et la plainte étaient pratique courante. Il fallait trouver un remède à cette situation déplorable qui paralysait l’exercice complet de la charité dans les communautés. 

Le remède à ce mal, le père Parent le trouva dans la pensée de la présence de Dieu. Celui qui vit en présence de Dieu continuellement vit dans la lumière de la foi. Au contraire, la critique fait œuvre de ténèbres, elle détruit l’œuvre de Dieu et paralyse l’élan de sanctification. Vivre en présence de Dieu rend capable de respecter le prochain en qui on voit Dieu.

D’autre part, il avait remarqué que beaucoup de personnes se plaignaient de leur travail ou des conditions dans lesquelles elles vivaient. Leur égoïsme foncier les faisait gémir sur leur sort et déprimait les courages les plus solides. L'antidote: former l’être de service et stimuler le dévouement gratuit à l’égard du prochain qui doit être vu comme un membre du corps du Christ. Cette pratique développe le sens de l’émerveillement et rend capable de servir sans se plaindre. Le fruit de ces attitudes évangéliques, c’est la paix dans le groupe.

 

C’est ainsi qu’est née cette mystique simple et réaliste du « 5-5-5 » : cinq temps de prières, cinq attitudes de vie, cinq actes de charité. Sa richesse et sa valeur frappent instantanément :

  • L'objectif à vivre : la charité (les cinq actes quotidiens de charité).
  • Le ressort dynamique : la pensée de la présence de Dieu.
  • La motivation : devenir un être de service à l’exemple de Jésus et de Marie.
  • Les effets : absence de critique négative et de plainte inutile, intérieure et extérieure.
  • Le fruit : la paix.
  • La source vitale où s’alimente cette vie : la prière (les cinq exercices de piété quotidiens).

 

Ce petit programme de vie tiré directement de l’Évangile et exprimé en termes simples, incisifs que tout le monde comprend sans avoir besoin d’explication théologique, forme le centre nerveux, le cœur de la spiritualité des instituts séculiers qu’il fondera. Cette trouvaille est d’importance, même si des confrères du père Parent l’ont regardé avec un sourire au coin des lèvres. Quiconque essaie vraiment de le vivre, verra ce qu’un semblable programme de vie spirituelle comporte d’exigences, de mort à soi et d’élan pour l’évangélisation. C’est le programme de toute une vie.

Cette spiritualité est vécue par les Oblates Missionnaires de Marie Immaculée et les membres de son groupe associé Volontaires de Dieu, par les Voluntas Dei et leurs membres au sens large, et par plusieurs autres groupes qui ont adopté les « 5 points » comme spiritualité, sans être attachés ni aux Oblates, ni aux Voluntas Dei.
Une pluie de demandes s’ensuivit de tous les horizons possibles. Le père Parent décrit, avec sa fougue ordinaire, les débuts rapides de cette fondation : Durant deux ans, une jeune fille de moins de trente ans entrait à chaque trois jours. Dans la même semaine, en une circonstance, nous avons ouvert quinze maisons.

C’est en 1953 que les oblates arrivèrent à Cap-de-la-Madeleine, Québec. Cette première maison tout près du Sanctuaire dédié à Notre-Dame du Cap avait pour adresse civique: 555 Notre-Dame. On y a vu un clin d’œil de la Vierge qui accueillait ses filles. Cette même année, l’Institut s’implanta aux États-Unis et, l'année suivante, les premières missionnaires partirent pour le Chili. S’ensuivirent des fondations dans plusieurs provinces et territoire du Canada, et sur les quatre continents. En quelques années, l’Institut s’est répandu en vingt-cinq pays.

Le père Parent enseignait aux oblates à développer leurs talents plutôt que de s’arrêter à leurs faiblesses. Il était audacieux de sorte que rien ne pouvait l’arrêter quand il s’agissait de la gloire de Dieu, du bien des âmes et de la sanctification des oblates. Il avait une confiance illimitée dans les possibilités de chacune, ce qui leur fournissait l’occasion de se dépasser et de développer leurs nombreux talents. Ce fut très heureux pour la plupart. Cependant, quelques-unes sont allées au-delà de leurs forces physiques et psychiques et cela, au prix de leur vocation.

Et que dire de sa charité incommensurable qui lui faisait héberger des adolescentes, des personnes de santé fragile, des laissées-pour-compte. Elles avaient leur place dans les maisons d'oblates et partageaient le même régime de vie. Le but du père Parent était de leur favoriser des études, uniquement pour qu’elles puissent acquérir une meilleure connaissance d’elles-mêmes afin de mieux faire face à la vie. Le seul critère pour être accueillies étant d’aimer le bon Dieu.
 
Reine-Aimée Welsh, deuxième directrice générale, nous apporte ce témoignage du Chanoine Moreau qui avait la réputation d’être un saint. Il disait : « Mademoiselle Welsh, n’oubliez pas que le succès de l’Institut dépend de la charité du père Parent. » Cette remarque confirme sans équivoque l'esprit qui animait le père Parent.

 

L'APÔTRE

Parmi les parents des oblates, leurs amis, les amis du père Parent, plusieurs personnes étaient attirées par les 5 attitudes de vie du 5-5-5 et voulaient les vivre, sans désirer une consécration. Le père Parent fonda pour eux les « auxiliaires » de l’Institut. Cette forme, accessible aux hommes comme aux femmes, devint plus tard le groupe associé Volontaires de Dieu. 

La présence des oblates en pays de mission suscitait des besoins, ainsi que des attraits pour une présence séculière dans ces milieux. À cet effet, le père Parent invita des personnes à se joindre aux Oblates comme missionnaires laïques. Après une formation particulière, elles donnaient quelques années de leur vie dans les pays de missions pendant lesquelles elles vivaient avec les oblates, partageant leurs œuvres, la spiritualité des 5 attitudes de vie et leur devise de Charité. En 1957, commença l’École du Sourire, qui avait pour but de former ces missionnaires laïques. Ce service de formation missionnaire dura plus de vingt ans et est venu en aide à plus d’un pays.
 
Il invita aussi quelques jeunes filles sympathisantes à vivre avec les oblates pour un an ou deux, sans avoir l’intention arrêtée de devenir oblates. C’était une invitation « à venir voir » sans plus d’obligation.

 

ATTENTIF À L'ESPRIT

Au moment de la fondation, le père Parent avait donné aux oblates une devise « Caritas Christi per Mariam Immaculatam » - la charité du Christ par Marie Immaculée. Cette charité vécue à la mode des cinq attitudes de vie a soutenu toute la vie des oblates et de leurs associés. Tout comme dans sa propre vie, il ne cessait de les inviter à rechercher en tout la Volonté de Dieu. Même s’il ne fut énoncé qu’en 1997, le charisme des oblates :

« une constante disponibilité à la volonté du Père
pour vivre partout la charité du Christ par le service,
avec l’aide de Marie »

s’est vécu au quotidien dès la première journée de la fondation de l’Institut, le 2 juillet 1952. Il était au cœur du charisme du fondateur.

 

LES VOLUNTAS DEI

De petites Volontés de Dieu ambulantes

Le 2 juillet 1958, ils étaient douze au rendez-vous, les douze apôtres ! Un seul d’entre eux avait fait partie du premier projet pour hommes commencé en 1954, il s’appelait Maurice Roy. On pouvait donc partir à neuf et créer de toutes pièces une association nouvelle qui répondrait aux critères que s’était donnés le père Parent quelques années auparavant. Le père Parent se dit alors : L’Institut Voluntas Dei est sûrement voulu par Dieu. Cet Institut a célébré son 50e anniversaire en juillet 2008.

A SUIVRE...

dimanche, 01 octobre 2023 20:53

Le visage universel de l'institut (1)

Dès sa fondation en 1952, l'Institut a attiré beaucoup de jeunes filles. Cette abondance de vocations fait que, dès 1954, l'Institut développe son aspect international et missionnaire. Aujourd'hui, l'Institut compte plus de 400 membres de plusieurs cultures et langues différentes. Elles sont dans une vingtaine de pays dans en Amérique, en Europe et en Asie.
La mission engage chaque oblate à une présence responsable et à une action transformante à l'intérieur des réalités temporelles là où elle vit dans le monde pour les rendre plus justes et plus humaines.

 

drapeau haïti

En compagnie de Marie-Cécile, comment es-tu artisane de paix en Haïti

Heureux les artisans de paix car ils seront appelés fils de Dieu. (Matthieu 5 ,9)

Nous vivons dans un monde où la paix s'enfuit, être artisane de paix est un défi de chaque instant.

Cette parole de saint Matthieu est un stimulant pour nous aider à goûter ce fruit de l'Esprit qu’est la paix. Pour nous les oblates, par le biais de notre spiritualité, nous sommes invitées à nous dépouiller davantage afin d’être « artisane de paix ».

En Haïti, semer la paix, est plus qu'un défi mais par amour et grâce à notre consécration au cœur du monde, nous nous efforçons d’entrer dans cette pratique qui devient un vrai levain pour faire gonfler notre pâte séculière.

De par mon expérience, je vous exhorte à vivre comme artisane de paix par la surveillance de nos attitudes, en cherchant d'abord le positif en tous ceux et ce qui nous entourent.

La PAIX c'est la réalité que nous devons tous chercher à vivre.

Marie Cécile Printemps

 

drapeau canadaEn présence de Marie-Thérèse, comment es-tu artisane de paix au Canada?

Ayant un nouveau Serveur TV à la Résidence, j’ai programmé la neuvaine de l’Assomption aux résidents incapables de le faire seuls. Après cette délicatesse, ils étaient heureux de pouvoir suivre la neuvaine et moi de leur avoir apporté plus de paix. (MTG)

Marie-Thérèse Gagné

 

 

 

 

drapeau foule etats unisEt toi Claudette, comment es-tu artisane de paix au États-Unis? 

Dans cette société, il y a toutes sortes d'arguments sur différents sujets comme la politique ou l'immigration illégale et son impact sur la société d'aujourd'hui. Les gens sont fâchés, en colère. J'essaie vraiment d'exprimer mon opinion sans la défendre à tout prix. Il n'est pas important d'avoir le dernier mot. Il est préférable de laisser les autres croire aux idées qu'ils présentent, du moment que je suscite un esprit de charité.

Claudette Cyr

 

 

 

Lire :

Le visage universel de l'institut (2)


Le visage universel de l'institut (3)

 

jeudi, 21 septembre 2023 23:08

Mon implication

L’INSTITUT a été pour moi un milieu de vitalité et par conséquent de croissance. Malgré mon insécurité, il a fait appel à moi, en plusieurs circonstances, pour des responsabilités et des services que je n’aurais pas cru pouvoir assumer.

etudiantEn plus de mon parcours d’enseignante et d’animatrice en pastorale en milieu scolaire, j’ai pu assumer des responsabilités et des services dans différents milieux de l’Église du Québec. Ceci toujours en lien avec l’éducation de la foi.

Ce faisant, ces expériences m’ont permis de reconnaître les « dons » ou « cadeaux » que le Seigneur m’avait confiés pour le service des autres, de l’Institut et de son Église. Des compagnes m’ont souvent fait remarquer que j’avais été gâtée par Dieu alors que moi, il me semblait plutôt qu’il me demandait beaucoup et même trop parfois.

Je rends grâce à Dieu pour tout ce qu’il m’a permis de vivre, spécialement par ma vocation oblate! Je remercie aussi l’Institut pour sa fidélité à son identité et à son charisme au fil du temps et dans tous les milieux où les oblates ont été ou sont encore présentes.

Ce fut pour moi une expérience de communion à la vie missionnaire de l’Institut et de l’Église.

Colette Massé

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L’artisan-e de paix se concentre surtout sur les aspects positifs du prochain, cherchant avec patience à détecter chez  les autres
des qualités, des dons… Père Louis-Marie Parent, o.m.i.

Réflexion sur la pensée du Père Parent :
Je rencontre régulièrement Diane qui est une amie. Elle me parle le plus souvent de ses souvenirs malheureux.
Après l'avoir écoutée encore et encore, je lui rappelle que je voudrais l'entendre aussi me parler de ses belles
expériences de la vie.
Après quelques minutes de réflexion, elle raconte que ses enfants lui procurent beaucoup de bonheur.
Denis, son fils, est marié et ses petits-enfants la visitent régulièrement. Linda, sa fille, aime beaucoup son travail.
N'est-ce pas une grande joie que de se rappeler les moments heureux de notre vie.
Cette parole me montre comment, il y a plusieurs manières d'être une artisane de paix.

Lise Jacques

 

 

vie consacréDepuis mon enfance je savais que j’étais attirée par la consécration. J’ai dit à maman: « Un jour, je fonderai une communauté sans voile ». Je pensais que la sainte Vierge n’est pas allée dans un couvent. J’ai reçu un feuillet de propagande de l’Institut séculier des oblates missionnaires de Marie Immaculée, des femmes qui vivent la consécration en plein monde, la mystique me fascinait. Je voulais aller en mission depuis toujours. Quelle joie quand on m’a choisie ! Après 36 années en pays étrangers, je suis revenue au Canada et l’amour du Christ et le service du prochain me comblent toujours.

Merci à l’Institut qui m’a permis de réaliser ma vocation et continue de le faire.
Rose Mathieu

Vierge Marie foretDès le début de la fondation de l’Institut séculier « Les Oblates missionnaires de Marie Immaculée », Marie est devenue un modèle pour l’oblate, une source où elle peut puiser pour vivre la Volonté du Père et accomplir sa mission au cœur du monde, dans un esprit de service, de charité, et de fraternité.

L’oblate est une laïque consacrée. En s’inspirant de l’exemple de Marie, elle est vouée à servir en plein monde, à la manière du monde comme un levain dans la pâte.

Consciente des valeurs spirituelles reçues au baptême, elle a à cœur de suivre Jésus pas à pas dans son cheminement évangélique.

Après avoir eu la visite de l’Ange et accepté la Volonté du Père, Marie est partie en toute hâte pour rendre service à Élisabeth. C’est dans ce même esprit que l’oblate rend service, en étant attentive à la présence de Dieu, en cultivant un regard aimant sur soi et sur les autres, en accueillant positivement les événements et en s’appliquant à bâtir la paix.

Comme Marie conservait toute chose en son cœur, l’oblate a besoin de trouver sa force dans l’Eucharistie et dans des temps de prière où elle se met à l’écoute de la Volonté du Père.

Par sa consécration, l’oblate est une contemplative active qui porte Dieu au cœur du monde et qui intervient auprès de Marie pour parler à Dieu de ce monde dans lequel elle vit, en particulier par la récitation du chapelet.

Dans les moments de souffrance psychologique ou physique, l’oblate contemple Marie qui est restée debout au pied de la croix gardant l’espérance pour des jours meilleurs.

Comme Marie, elle se rappelle l’enseignement de Jésus : à chaque jour suffit sa peine, le lendemain prendra soin de lui-même, étant consciente que la grâce du moment présent lui est donnée.

Les Constitutions (règle de vie) sont une main de la Vierge qui conduit l’oblate consciencieuse dans l’intimité du foyer de Nazareth, où la sécularité a été vécue sans négligence, avec un maximum de concentration sur Dieu et une ouverture du cœur sur le monde contemporain tel qu’il est.

Chaque oblate a le devoir de reproduire dans sa vie le Christ lui-même, sous la mouvance de l’Esprit Saint, sous le regard du Père en essayant de vivre les attitudes de Marie sa mère, son guide, son modèle.

Référence : Louis-Marie Parent, fondateur.

Paulette Chénard

Dans la présente édition d’Étincelles de vie, nous continuerons sur cette thématique de la paix, en soulignant, entre autres, le rôle de l’écoute pour produire un dialogue qui construit la paix dans nos relations. La route vers la paix n’est-elle pas parsemée à la fois de grandes difficultés et de grandes satisfactions?

Comme nouveauté cette fois, nous aurons aussi l’avis de personnes qui se présentent comme « ami.e.s » des Volontaires. Ce sont des personnes qui commencent à connaître la spiritualité des Volontaires et qui bénéficient, simultanément, d’une longue expérience de vie spirituelle. Elles sont donc en mesure de nous partager, elles aussi, le fruit de leur réflexion sur la paix à partir de leur vécu de foi. Ceci vient ouvrir des horizons nouveaux à notre revue.

En terminant, pour toute question, besoin ou information, je vous invite à me rejoindre grâce à cette nouvelle adresse internet : coord.eng.fr@ommi-is.org Si, toutefois, vous désirez rejoindre le secrétariat des Volontaires de Dieu, il faut le faire par cette adresse courriel : volontairesdedieu@ommi-is.org

Violaine Couture, Oblate du Canada
Coordonnatrice des secteurs anglophone et francophone.

revue couverture fr      sommaire fr

service missionnaireLe mot SERVIR peut parfois faire peur quand il évoque une relation d’infériorité envers les autres. Pour moi, « Être de service » veut dire aider quelqu’un en le favorisant, en lui étant utile et disponible. Être ouvert aux besoins des autres, c’est donner, offrir, présenter et c’est davantage être « volontaire » dans la main des autres.

Jésus, en se faisant serviteur, m’invite à marcher à sa suite et à rester en état de service.

Être de service, ce n’est pas seulement rendre des services quand ça me convient, mais, au contraire, c’est être attentif, respectueux et davantage à l’écoute des besoins des autres.
Il est impossible de se définir comme une personne de service en ignorant les autres.

lavement des piedsRappelons-nous que, chaque fois que je rends service à quelqu’un, c’est Dieu que je sers. Tout service doit être libre, sans obligation.

Servir est bénéfique pour l’évolution normale de sa personnalité, de son caractère, de tout son être. Accepter de servir, se reconnaître officiellement comme un être de service, c’est un signe de santé physique, morale et spirituelle.

Ouvrons nos yeux car les occasions de servir ne manquent pas. Servir, c’est vivre comme Jésus. Quand je suis avec quelqu’un, j’essaie de me donner à 100 % surtout par ma présence et mon écoute.

La vie va vite, mais, pourquoi ne pas prendre quelques minutes pour appeler une amie, un membre de ma famille, un voisin. Malheureusement, nous passons trop souvent à côté de cette occasion.

Finalement, n’oublions pas que les petits gestes sont de bons services. Il m‘arrive souvent de répéter cette phrase : « Seigneur, je m’engage encore à te servir en servant mes frères et mes sœurs. »
Amen.

Maribel Mendoza, Volontaire de Dieu à Drummondville

conclusion fr engPour consacrer chaque jour cinq minutes à la réflexion, pour se déterminer un but dans la vie, on doit suivre l’exemple de l’obèse qui se soumet à une certaine discipline en vue de réduire son poids.

Cinq minutes par jour pour changer la vie d’un être humain, est-ce possible ? On a de la peine à y croire. Dans notre siècle d’agitation fébrile, nous nous éparpillons trop, nous perdons trop de temps à l’improvisation, et nous n’avons pas le temps de réfléchir. Pourtant, nous rencontrons encore des gens qui ne donnent pas l’impression d’être bousculés, ils semblent avoir du temps à donner.

Cinq minutes, c’est peu, mais ce serait suffisant si on le répète à chaque jour, à peu près à la même heure. C’est une discipline qui aidera à préciser les objectifs visés chaque jour, qui fera éviter de longues pertes de temps.

Le courage greffé sur les qualités de Dieu libère l’homme, le rend autonome et développe en lui un esprit d’accueil et de partage. Le courage devient un élan intérieur qui pousse quelqu’un à chercher la vérité, à l’accepter sans condition, aide à bâtir la paix et à déployer des forces sans utiliser l’agression ou la violence. Faisons appel au courage et dès aujourd’hui, nous commençons à changer.

Réflexions personnelles qui font grandir

1. Crois-tu que cinq minutes de réflexion chaque jour puissent changer ta vie ?
2. Peux-tu nommer quelques buts que tu as atteints dans ta vie.
3. As-tu déjà été obligé(e) de prendre des risques ? Lesquels ?
4. Donne un exemple où tu as manifesté du courage ?

Extrait de la Collection Volontaires de Dieu : Veux-tu changer ta vie? Père Louis-Marie Parent, o.m.i.

Veux-tu changer ta vie? (1) - Cinq minutes peuvent changer une vie

Veux-tu changer ta vie ? (2) - Avoir u but dans ta vie

Veux-tu change ta vie (3) - Aller de l'avant

Veux-tu changer ta vie ? (4) - Retrouver l'équilibre

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