Louise Fleury
Qui est Dieu pour moi ? (3)
Conversion de Paul
Paul était un ennemi acharné des premiers chrétiens, il applaudissait les gens qui ont déclenché la première persécution religieuse à Jérusalem. Il se glorifiait d’avoir encouragé la mort d’Etienne, le premier martyr.
Le Seigneur le foudroie, lui demande de cesser de Le persécuter, de se convertir… Cette conversion est un miracle.
Paul conserve sa personnalité, son dynamisme, mais il est animé par un autre Esprit. Il est partout, il convertit des gens de toutes les classes, il groupe des disciples, forme des maîtres, encourage les faibles, au prix de grandes fatigues et de multiples contradictions.
Paul veut réveiller chaque être humain pour que cette vie présente, qui est de courte durée, ne soit pas l’objectif ultime.
Paul et ses compagnons arrivent comme des semeurs de trouble. Ils encouragent ceux qui respectent les lois, ceux qui savent distinguer le bien du mal et dont le témoignage pourrait forcer les gens à s’interroger.
Avec autorité et une fine psychologie, Paul vise droit au but: ce qui vous manque, c’est l’amour. Voici ce qu’il disait au Colossiens (3,14-15) «Ayez l’amour, c’est l’amour qui fait l’unité dans la perfection. Dans vos cœurs, que règne la paix du Christ. Vous avez été appelés à cette paix en vue de former un seul corps avec le Christ. Vivez dans l’action de grâce.»
Conclusion
Depuis plusieurs années, on cherche à mieux se connaître, à découvrir les éléments d’une relation positive avec les autres, ne serait-il pas bon d’essayer de découvrir sa relation personnelle avec Dieu ?
Ce n’est pas en niant l’existence de Dieu, en se faisant croire qu’Il est une invention des hommes que l'on satisfait son cœur et que l’on oriente ses aspirations. Il nous a confectionnés en prenant les mesures sur Lui-même. Il a bien voulu faire de nous Ses instruments pour propager l’amour.
Chaque personne est invitée à trouver en elle les raisons qui peuvent la rendre aimable, autonome, authentique, empathique et polyvalente.
Paul s’adresse à tous, il veut que son message traverse les siècles et nous sensibilise à la présence de Dieu.
Vivons avec le Christ les dimensions de l’amour en prenant conscience qu’Il est en nous, bien vivant, très agissant, toujours aimant. Laissons-nous aimer par Lui.
Réflexions personnelles
1- Qui est Dieu pour toi, est-Il lointain ou proche ?
2- Comment vis-tu les trois dimensions de l’amour qui sont proposées ?
3- Comment se concrétise ton vécu de la présence de Dieu au quotidien ?
4- Que penses-tu de l’apôtre Paul ?
Extrait de la Collection Volontaires de Dieu, Louis-Marie Parent, o.m.i.
Lire aussi:
Qui est Dieu pour moi? (1)
Pensée Père Louis-Marie Parent, o.m.i. / Réflexion 17

| La vie, c’est une question d’amour : amour qui se donne, redonne, pardonne, abandonne et fredonne sa joie. Père Louis-Marie Parent, o.m.i. |
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Réflexion sur la pensée du Père Parent : |
Poème-prière
Voici un très beau poème-prière que notre amie Christina Tokarewicz, Volontaire de Dieu de Montréal, a écrit pour l'Avent.
Nous manifestons une reconnaissance particulière à notre ami Gilles Laframboise qui a fait ce superbe montage vidéo sur les paroles de Christina.
Bravo à vous deux! Que ces voeux nous inspirent la grâce de Noël!
VIDÉO: clic sur l'image:
Les Oblates missionnaires de Marie Immaculée, au Vietnam


Le jour de la fondation de l'Institut séculier des Oblates missionnaires de Marie Immaculée au Vietnam peut être considéré comme celui qui
marque la naissance et la présence des Oblates dans notre pays; il est célébré de manière spéciale tous les cinq ans.
C'est une occasion d'exprimer notre joie en offrant des mots de gratitude et d'appréciation pour ce grand bonheur que Dieu a aimé et béni,
qu'Il a créé selon sa volonté éternelle. C'est aussi le moment de nous souvenir du père Louis-Marie Parent, un prêtre oblat de Marie Immaculée,
qui réalisa le désir de Dieu de voir des Oblates, d'abord au Canada, en 1952... et subséquemment dans d'autres pays.
Pleines de gratitude envers le père Parent et les oblates pionnières, nous aimerions ici rappeler les parcours et les personnes bien-aimés
ainsi que la générosité des gens qui ont contribué à l'implantation des OMMI du Vietnam.
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En 1964, deux oblates canadiennes, Fernande Trudeau et Margot Godbout, sont venues au Vietnam pour servir comme infirmières auprès des patients pauvres de Binh Loi.
À l'Assemblée générale de 1974, Tôn Nữ Gia Hiếu a été élue membre du Conseil d'administration (1974-1977). 1975 : Mme Tôn Nữ Gia Hiếu est retournée au Vietnam. 14 novembre 1975 : Mme Tôn Nữ Gia Hiếu est décédée d'un cancer de la gorge. À partir de ce moment et pendant quelques années, Mme Kim Tuyên a vécu seule. Le 19 mars 1979, Marie Theresa Doan Thi Ngoc Diêp s'est jointe à l'Institut après un an de discernement. À partir de 1983 et dans les années qui ont suivi, plusieurs sœurs se sont jointes à nous et quelques autres ont quitté l'Institut.
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Félicitations à nos amis Volontaires de Dieu d'Haïti
Félicitations à nos amis Volontaires de Dieu d'Haïti qui ont contourné les contraintes de la situation géopolitique actuelle pour se réunir et faire leur promesse annuelle en ce 1er décembre!
Vous êtes un modèle pour nous tous!
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Violaine Couture
Coordonnatrice des volontaires de Dieu
Secteurs anglophones et francophones
65 ans de vie oblate
Une année d’action de grâces... Dès notre jeune âge, nous avons eu des exemples de missionnaires et de religieuses dans notre famille et dans notre paroisse. Ces contacts ont fait mûrir en moi ce désir d’être missionnaire et consacrée. Un sentiment de profonde reconnaissance monte en moi envers mes parents qui ont été un exemple de générosité, de don et de respect de l’autre. Leur présence était réconfortante et rassurante.
Ayant connu l’Institut, Rose, ma sœur, en était déjà membre, la spiritualité et la charité en action m’attiraient et répondaient à ce que je voulais vivre et réaliser.
Sans aucun doute, je suis née avec la vocation d’infirmière qui s’est concrétisée à l’âge de 22 ans, en 1963. J’avais le désir d’aider les autres, de les soigner, de les rendre heureux. Plus encore, sur notre médaille d’infirmière, il est écrit de Matthieu 25, 40, « Mihi Fecisti », « C’est à Moi que vous l’avez fait ». Quelle belle invitation à rendre service par le don de soi qui rejoint ce point de notre spiritualité, l’être de service.
Dans ma prière quotidienne, j’accueille Dieu qui construit la paix en moi. Ainsi je peux le toucher, le voir et le servir dans les personnes que la vie me donne de croiser.
J’ai tant reçu de l’Institut et des personnes avec qui j’ai vécu. Mes compagnes canadiennes, celles du Sri Lanka, de l’Inde et de la Bolivie qui m’ont acceptée telle que j’étais, elles m’ont aimée et respectée, nous avons grandi ensemble. Merci.
Je ne suis pas parfaite. Le Seigneur m’a beaucoup donné et Il continue de réaliser de belles choses par ma présence au coeur du monde : bénévolat à la paroisse, visite aux malades, écoute et partage d’expérience.
On se souviendra qu’au début de l’institut, lors de nos premiers vœux, nous recevions un vocable de la Vierge Marie. Père Parent m’avait suggéré : « Marie de la sérénité ». Elle m’a toujours accompagnée et avec elle, j’ose dire : « Mon âme exalte le Seigneur ».
Réjeanne Mathieu
Qui est Dieu pour moi ? (2)
Jésus a expliqué à ses disciples
trois dimensions pour progresser dans l’amour:
1. Aimez-vous les uns les autres, comme vous vous aimez vous-mêmes.
S’aimer soi-même, c’est le départ de l’amour de l’autre. Quand on aime une personne, on devrait être capable de le lui dire et de trouver en elle des qualités pour l’aider à se libérer de l’image négative qu’elle se fait peut-être d’elle-même.
2. Aimez-vous les uns les autres, comme je vous aime.
Jésus explique qu’Il aime comme homme et comme Dieu. Il aime avec tout son cœur et non seulement du bout des lèvres. Il est absolu en amour et nous invite à aimer de la même manière. Il ne suffit pas d’aimer quelqu’un uniquement pour le rendement qu’il donne et pour la joie qu’on retire de l’un ou l’autre de ses comportements. Aimer, c’est être attentif au meilleur de l’autre, c'est l’aimer pour ce qu’il est et comme il est.
3. Aimez-vous les uns les autres, comme mon Père m’aime.
L’amour apporte l’unité. Il n’y a plus de faiblesse dans l’amour, le Père aime à la perfection son Fils. Chacune des personnes de la Trinité nous initie au mystère profond de l'amour vrai. Si Jésus nous demande de vivre ces trois dimensions d’aimer, c’est qu’Il nous donne la force, la lumière et l’amour pour y arriver.
Extrait de la Collection « Les Volontaires » Louis-Marie Parent, o.m.i.
Lire aussi:
Qui est Dieu pour moi? (1)
Pensée Père Louis-Marie Parent, o.m.i. / Réflexion 16

| La charité : une amitié entre Dieu et nous ! C’est un échange de preuves d’amour. Père Louis-Marie Parent, o.m.i. |
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Réflexion sur la pensée du Père Parent :
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Connaître " Les Volontaires de Dieu "
Bonjour à tous,
Il me fait plaisir de vous envoyer le lien YOUTUBE vers notre toute dernière vidéo promotionnelle qui annonce et présente les Volontaires de Dieu. Nous vous demandons de la diffuser at large dans vos milieux respectifs.
C'est avec joie que nous avons accueilli nos amis Volontaires de La Tuque, Lise, Nicole et Jacques qui nous ont donné des témoignages touchants sur les grâces reçues depuis qu'ils sont dans ce mouvement.
Nous avons présenté aussi le P. Parent et son livre incontournable sur les 5 attitudes de vie, SUR LES PAS DE JÉSUS.
Je vous invite à écouter ce 30 minutes de pur bonheur et de le faire connaître autour de vous comme un cadeau à partager.
Que le Seigneur vous bénisse tous et toutes!
Bonne écoute! clic:
Une route pour la sainteté
Bien humblement je vous partage ma compréhension et quelques expériences de mon vécu des cinq points.
Quand je suis venue à l’Institut en 1959 ce n’est pas ce qui m’a attirée mais plutôt la possibilité de la consécration dans la sécularité. La connaissance et l’approfondissement des cinq points me sont venus en vivant avec les compagnes et dans les études et recherches que nous faisions ensemble. Le Père Parent me disait : tu es venue à l’Institut pour acquérir la sainteté. Alors voici comment je pense l’atteindre.
1. Je suis toujours dans la pensée de Dieu et son amour me guide dans le vécu du moment présent. De ma part, Le rechercher, L’aimer, être heureuse de ce qu’Il me fait vivre et Le trouver dans les autres,…
2. Quand je suis face à des personnes qui ‘ négligent’ les autres par leurs dires me vient souvent la tentation de m’y opposer en paroles MAIS me viennent aussi – sans doute de l’Esprit - des réflexions telles que « qu’est-ce que ça peut apporter de bon si tu parles, ça peut au contraire faire mal à l’autre, alors tais-toi ou dis du positif ». Voilà pour le deuxième point !
3. Comme je vieillis (comme tout le monde !) j’ai souvent des inconforts physiques et j’aurais le mouvement de me plaindre alors j’offre ces douleurs pour le Pape qui, malgré son état maladif, continue son ministère…
4. Servir, c’est dans ma nature, depuis mon enfance. Dans l’Institut j’ai toujours accepté les « obédiences » qui m’ont été proposées et, spontanément, encore aujourd’hui, je m’offre dès qu’un besoin se fait sentir.
5. Pourquoi ne serai-je pas source de paix avec toutes ces attitudes ? Mais surtout je véhicule la paix de Jésus par mon sourire que je sème à tous ceux et celles que je croise sur ma route. Le matin, et plusieurs fois dans la journée, je dis à Jésus et Marie : c’est vous qui, par mon sourire, rejoignez cette personne dans son besoin actuel.
Le Seigneur fait pour nous des merveilles, Saint est son nom.
Cécile L.



En 1963, le père Louis-Marie Parent est venu au Vietnam et a rencontré Mme Theresa Tôn Nữ Gia Hiếu. Celle-ci s'est rendue au Canada avec lui et, cette même année, est rentrée à l'Institut au Canada.
Là, Mme Marie-Cécile Trân Thi Chuyên a pu rencontrer ces deux oblates et s'est jointe à l'Institut.
Le 3 mars 1969, Mme Marie Theresa Mai Thi Kim Tuyên s'est jointe à l'Institut.
En 1983, il y a eu Nguyên Ngoc Thanh; en 1993, Pham Thi Thanh Huong; en 1997, Nguyên Thi Tuyêt; en 2005, Nguyên Thi Lan Phuong, et en 2011, Lê Thi Minh Tiên…
Depuis 2008. JACINTA DUONG NGOC NGA



