
Louise Fleury
Saint Confinement, priez pour nous
Présentement, je ne me sens pas confinée, je ne suis pas seule, je suis avec les personnes qui me lisent. En fait, en vivant la présence de Dieu dans le moment présent, Lui et moi sommes toujours ensemble. Un jour, l’oblate que je suis, a réalisé que Dieu n’est, dans ma vie, qu’à un endroit à la fois : il est dans ce que je vis présentement, dans ce qui est et non dans ce qui aurait pu être. Le confinement, aujourd’hui, c’est là où je m’établis, sinon je ne serai pas là où Dieu m’invite à vivre sa présence. Je vous partage donc ma petite expérience.
Les liturgies télévisées me trouvent, pour le moment, plus intériorisée, plus attentive, même si je n’ai pas accès à la communion sacramentelle. Je remercie pour les services qui m’étaient rendus habituellement sans que je les apprécie toujours à leur juste valeur. Je vais être tellement contente quand la dame qui fait le ménage va revenir, quand le coiffeur pourra me couper les cheveux, quand je pourrai choisir mes fruits et légumes moi-même. Mais je vais aussi apprécier d’avoir connu le calme silence qui me baigne de longues heures actuellement, les moments de méditation de la Parole sans être pressée par le temps.
Je réapprivoise de cuisiner tous les repas, peut-être vais-je finir par aimer cela! Ce dernier point est peut-être un rêve en couleur; le restaurant de temps en temps me permet de socialiser. Quand je marche dehors, dans les alentours, j’écoute les oiseaux, je remarque que les gens se saluent entre inconnus, on voit beaucoup d’enfants.
Mon grand bonheur est d’avoir le temps de répondre aux désirs répétés tant de fois par ma nièce, d’écrire mes souvenirs familiaux car, dit-elle : « Quand tu ne seras plus là, on aura perdu la mémoire de la famille.» Évidemment, les valeurs familiales que j’essaie de faire valoir sont une transmission de notre patrimoine; ce sera en même temps un témoignage des valeurs humaines nées de l’évangile et de la foi que la famille a vécue dans le bonheur.
Si le confinement n’avait pas été là, je n’aurais jamais su tout ce que j’aurais manqué! Louise S.
Photos:
Sabine van Erp pixabay
Tanvi Malik pixabay
Qui est Dieu pour moi ?
Jésus a expliqué à ses disciples trois dimensions pour progresser dans l’amour:
1. Aimez-vous les uns les autres, comme vous vous aimez vous-mêmes.
S’aimer soi-même, c’est le départ de l’amour de l’autre. Quand on aime une personne, on devrait être capable de le lui dire et de trouver en elle des qualités pour l’aider à se libérer de l’image négative qu’elle se fait peut-être d’elle-même.
2. Aimez-vous les uns les autres, comme je vous aime.
Jésus explique qu’Il aime comme homme et comme Dieu. Il aime avec tout son cœur et non seulement du bout des lèvres. Il est absolu en amour et nous invite à aimer de la même manière. Il ne suffit pas d’aimer quelqu’un uniquement pour le rendement qu’il donne et pour la joie qu’on retire de l’un ou l’autre de ses comportements. Aimer, c’est être attentif au meilleur de l’autre, c'est l’aimer pour ce qu’il est et comme il est.
3. Aimez-vous les uns les autres, comme mon Père m’aime.
L’amour apporte l’unité. Il n’y a plus de faiblesse dans l’amour, le Père aime à la perfection son Fils. Chacune des personnes de la Trinité nous initie au mystère profond de l'amour vrai. Si Jésus nous demande de vivre ces trois dimensions d’aimer, c’est qu’Il nous donne la force, la lumière et l’amour pour y arriver.
Extrait de la Collection « Les Volontaires » Louis-Marie Parent, o.m.i.
Photo: Gerd Altmann
Mon implication
Bonjour,
Je viens vous parler de mon implication à ma paroisse. Comme les finances étaient en difficulté, nous avons commencé diverses activités pour renflouer nos coffres. L’une d’entre elles, c’est la vente de garage.
Depuis 17 ans, les gens nous donnent des vêtements, des meubles, des objets de toutes sortes tels que chaudrons, vaisselle, etc…Pendant la préparation de la vente, une quinzaine de personnes travaillent pour placer les objets. Moi, je lave et astique les choses qui en ont besoin : chaudrons, vaisselle, et même tondeuse à gazon… C’est très enrichissant au plan humain et spirituel car c’est certain que chacun et chacune n’a pas la même opinion sur la façon de présenter les choses. Nous devons faire des concessions et apprendre à nous respecter. Pendant la vente, je vends des billets de moitié-moitié.
Dans cette expérience, je vois l’action de l’Esprit qui nous apprend la fraternité, la camaraderie, la taquinerie, la joie, le pardon. Nous apprenons à nous connaître et cela soude une communauté paroissiale. Pour moi, la mystique du 5-5-5 m’aide à semer la paix.
Danielle M.
Mars 2020
En ce mois de Marie, chaîne de prière
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Bonjour,
Aujourd’hui, j’entre dans votre maison à travers la télévision. Je suis avec vous pour vous rencontrer. J’espère que vous allez bien.
En ce mois de Marie, je vous invite à chanter avec moi la prière de Marie. Chantons-la pour nos aîné(e)s puisque Marie est mère de tous, mère des petits. Elle est mère de ceux et celles qui sont fragilisés aujourd’hui par les événements actuels. Chantons ensemble.
Prions : Je vous salue, Marie pleine de grâce; le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes, et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen
Je vous invite à faire une chaîne d’Ave, d’accepter ce petit défi, un « Ave » par jour, parce que ce simple petit « Ave » élargira votre prière du cœur à la grandeur du monde. Cette chaîne est soudée par l’amour de Marie pour ses enfants.
Considérons Marie comme la mère spirituelle du croyant, celle qui est là et qui nous accompagne. Il y a des personnes qui disent :« Qu’est-ce que ça donne de prier, ils ne font rien là-haut pour nous ? » Vous savez, la prière est avant tout un rendez-vous d’amour et aujourd’hui, ce rendez-vous est avec Marie, notre mère. Rappelez-vous que Jésus, au pied de la croix, a dit à Jean et à Marie : « Femme, voici ton fils, et fils, voici ta mère. »
Lorsqu’il a confié Jean à Marie, à travers lui, c’est chacun de nous qu’Il lui confiait. N’oublions pas qu’elle est notre mère, celle qui tient la main de son enfant, celle qui tient la main aujourd’hui de celui qui souffre, de celui qui est malade. C’est une mère qui porte en elle chacun de ses enfants avec ce qu’il vit. Elle nous soutient. Cela va peut-être vous surprendre : quand j’ai de la peine c’est elle qui pleure avec moi, c’est elle qui me console.
Reconnaissons en Marie une présence aimante, une présence d’espérance, une présence de chemin de vie. Que diriez-vous de commencer notre chaîne de prière tout de suite ? Disons un « Ave » en demandant à Marie notre mère, de soutenir et de protéger tous ceux et celles qui sont au front à cause du Covid-19.
Élargissons notre prière du cœur à la grandeur du monde.
Louise F, Volontaire de Dieu
Une femme petite et joyeuse
République Dominicaine
Témoignage d’un compagnon de travail, Maximo de la Rosa.
« Udelca est une femme petite et joyeuse. Son passage à notre Lycée Union Panaméricain a été un exemple de dignité, ayant Dieu en priorité. Udelca a assumé sobrement la direction de notre institution durant deux ans. Elle a su vaincre plusieurs obstacles. Nous avons noté le respect et l’honnêteté envers notre institution.
C’est une femme qui manifeste l’engagement et la sérénité dans la prise de décisions relatives aux normes du travail et à l’action fraternelle.
Sa conviction d’appartenir à une mission, l’a fait atterrir et agir sans être distraite comme un faux prophète. Elle a laissé un héritage de dignité. Elle ira de l’avant et continuera de se surpasser.»
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J’ai voulu que mon compagnon s’exprime parce que c’est ainsi que nous nous rendons compte de ce que nous faisons et comment les autres mettent notre témoignage en valeur.Ces paroles de mon compagnon, Maximo, m’ont fait penser et réfléchir. Chaque instant de notre vie est un trésor et il faut le vivre au jour le jour reprenant le passé comme pure expérience qui m’aide à croître personnellement et spirituellement.La force de la prière, en présentant mes actions au Seigneur, m’a beaucoup aidée dans mon engagement, ne perdant pas de vue mon charisme ni mon état de vie. Je pensais seulement à aller de l’avant et donner le meilleur de moi-même gratuitement, confiante et certaine que tout peut être possible.
Dieu était avec moi et je le sentais fortement. Pour moi, je ne me plaignais pas car c’était seulement un service à réaliser.
Udelca M., mars 2020.
Ma vie, ma mission à la Résidence Le Patrimoine
Ma venue dans un centre pour personnes retraitées (âgées) n’était pas prévue Ce sont des circonstances de santé qui m’y ont conduite. Désorientée, j’ai demandé à Marie de me montrer ma nouvelle mission pour que je sois heureuse. Elle a eu le tour, voici mon cheminement.
D’abord, j’ai été apprivoisée par le sourire d’une dame qui s’assoyait souvent devant ma porte pour un temps de repos. Puis à la cafétéria, on m’invitait à une table. À la réception, je recevais toujours un bel accueil et une réponse aux renseignements demandés. Ici, les gens sont très accueillants et se saluent chaque fois qu’ils se rencontrent.
En fait, j’y ai trouvé des éléments de ma spiritualité : Le Patrimoine (nom de la maison) de la charité chrétienne. N’est-ce pas merveilleux! La Vierge Marie a bien choisi! Le charisme de l’Institut demande « une constante disponibilité à la Volonté du Père pour vivre partout la charité du Christ par le service, avec l’aide de Marie. »
Être disponible me demande de vivre le moment présent, de m’ouvrir aux personnes que je rencontre. C’est ainsi que je m’apprivoise au milieu et que j’y découvre de belles personnes. Et ma mission? « Comme le Christ, manifester l’amour inconditionnel du Père à toute personne… » Les gens de la maison, m’ont déjà montré cela par leur accueil chaleureux « en révélant les signes de la Présence de Dieu au cœur de la réalité quotidienne. » Comment ne pas manifester l’amour quand on est aimé? Comment ne pas sourire quand on est aimé?
Comment cela se vit au quotidien? Par une salutation et un sourire. Ici, en région c’est remarquable, les gens nous saluent, nous regardent, nous offrent une aide attentionnée en ouvrant une porte, en aidant à porter les paquets, etc. C’est simple, mais efficace!
Je n’ai pas besoin de chercher longtemps pour vivre et pratiquer une présence concrète de Dieu dans mon milieu. Qui n’a pas besoin d’une écoute, d’un encouragement, d’une attention affectueuse quand la maladie nous visite ou quand on perd un être cher? De plus, nous avons une chapelle, la messe, des célébrations, des activités très intéressantes qui demandent de la collaboration, de la participation.
Plusieurs personnes connaissent mon engagement et je me sens bien acceptée. Je m’implique en pastorale des malades, je vais donner la communion aux personnes dans leur appartement; je participe à l’animation des célébrations et j’aide à la formation des animateurs et animatrices. Souvent on me voit partir pour la messe et on me partage une intention de prière.
À la suite d’une visite dans un foyer où j’ai vu plusieurs personnes tristes, repliées, renfermées, j’ai été invitée personnellement à rayonner le sourire, la bonne humeur dans l’accueil de l’autre. Pourquoi? Sinon on a l’air vieux et on ressemble à des morts vivants! Je ne me sens pas vieille à 84 ans, alors je souris et je suis heureuse. Et j’espère l’être encore plus demain… Et la solitude? J’en ai besoin pour entrer en moi-même, faire silence, entendre Dieu, le rencontrer dans la prière, la Parole et dans les autres. J’en ai aussi besoin pour accueillir les nombreux changements de la vie en société, en Église et dans l’Institut.
Je peux vivre cela avec espérance et confiance parce que chaque jour, je suis nourrie par la spiritualité de mon Institut. La messe, le chapelet, la méditation de la Parole, l’amour de chaque personne, ne pas juger négativement, faire une lecture positive des événements, cela me permet de m’adapter, me donne des outils concrets. J’ai aussi des compagnes oblates qui me soutiennent de leur affection, de leur attention, de leur merveilleux engagement à aimer et à servir. L’équipe multiplie la vie, l’énergie!
Comme vous pouvez le constater, je ne suis pas à plaindre! Au contraire, j’ai l’abondance. Je remercie Marie qui m’a si bien accompagnée.
La mission n’est pas finie, tant que je suis vivante! J’aime ma vie, j’aime la vie!
Lina L.
Funérailles de Reine-Aimée Welsh
Les funérailles ont eu lieu, samedi le 14 décembre, à la
Basilique Notre-Dame du-Cap.
La cérémonie a débuté par un mot de bienvenue de la part de notre présidente, Denise Desrochers, laquelle a présenté d’abord le neveu de Reine-Aimée: le père Denis Paquin, omi. qui a présidé la cérémonie, ainsi que les con-célébrants de celui-ci.
Elle a ensuite souligné quelques traits de la vie de Reine-Aimée.
Étaient rassemblés: des membres de sa famille, des oblates, des Voluntas Dei et des ami(e)s.
Avant la messe, un hommage a été rendu à Reine-Aimée résumant son parcours de vie; en voici, en bref, quelques extraits :
Reine-Aimée, une pionnière dès la fondation de notre Institut.
Reine-Aimée est la 11e d’une famille de 14 enfants, dès son jeune âge, elle a ressenti l’appel de Jésus à lui consacrer sa vie.
Quelques années plus tard, vers l’âge de 16 ans, elle rencontre le Père Louis-Marie Parent,omi et elle lui parle du désir qu’elle ressent. Le P. Parent lui dit alors d’attendre encore un peu... car il avait un projet de fondation.
Puis, en 1952, elle a 23 ans et enseigne depuis quatre ans; elle reçoit une lettre du Père Parent lui annonçant qu’il animera une retraite au mois de juillet à Edmundston, pour les candidates qui désirent se joindre à son projet de fondation. Reine-Aimée participe donc à cette retraite.
À la fin de la toute première journée, le Père Parent détermine déjà les responsabilités de chacune : Luce Lacombe, infirmière, sera une « fondatrice », Isabelle Delisle, une co-fondatrice et Reine-Aimée aura la responsabilité de la formation des nouvelles recrues.
Reine-Aimée hésite un peu à prendre une telle responsabilité... Devant son hésitation, le Père Parent lui demande : « L’as-tu déjà fait Reine-Aimée ?» - «Non» répond-elle... «Alors, essaie et nous verrons.» Et c’est ainsi qu’elle deviendra responsable de formation, d’abord à Grand-Sault, au Nouveau-Brunswick; ensuite, en 1953, à la maison de formation au Cap-de-la-Madeleine.
Reine-aimée avait fait ses premiers vœux dès le 7 octobre 1952; et, c’est très peu de temps après qu’elle commence à cumuler des responsabilités.
Le 21 février 1953, elle ouvre une maison au Cap-de-la-Madeleine. L’adresse de cette maison porte le numéro « prophétique » de « 555 » et la maison est située sur la rue Notre-Dame. Quelque temps après, elle déménagera, avec Marguerite Desharnais, à la Maison du Pèlerin située à 20 rue du Sanctuaire.
Reine-Aimée Directrice générale
Cinq ans plus tard, le 28 décembre 1958, elle est élue, à l’unanimité, Directrice générale de l’Institut. À cette occasion, Mgr Roméo Gagnon la félicite en disant : « Vous êtes le choix de l’Institut, vous êtes aussi le mien ».
Reine-aimée accepte avec humilité ces paroles parce qu’elles viennent de l’évêque qui est responsable de l’Institut à ce moment là. Elle sera la Directrice générale de l’Institut jusqu’à l’assemblée générale de 1967.
Voici quelques épisodes qui révèlent l’humilité qui caractérisait Reine-Aimé :
Un jour, lors d’une visite à Mgr Pelletier, celui-ci s’est exclamé : « Quoi? Une si jeune femme, avec de si grandes responsabilités... ! » Elle de lui répondre : «Je ne suis pas seule, il y a le Père Parent et des compagnes compétentes ... Je ne voudrais pas que le Seigneur me fasse le même reproche qu’il a fait à Pierre : Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ?» ...
Dans une autre occasion, elle fait une réplique semblable au Cardinal Léger qui lui posait la question : «Qui mène dans cet Institut ? Est-ce le Père Parent ou bien madame Welsh? » Reine-Aimée lui répond rapidement : « Ce n’est ni l’un ni l’autre, Excellence, c’est le Saint-Esprit! »...
Suite à l’Assemblée Générale de 1967
Après ces 22 ans de dévouement à la tête et au coeur de l’Institut, Reine-Aimée, accompagnée d’Angèle Demontigny, passera un an à Paris où elle fera des études en relations d’aide.
À son retour, elle intègre le marché du travail d’abord dans des librairies; puis à Québec , comme responsable du Centre d’accueil M.A.S. (Ministère des affaires sociales), qui offrait un service d’hébergement, d’insertion et de réinsertion sociale pour des mères célibataires. Son équipe de travail et le personnel cadre du Centre ont témoigné qu’ils étaient édifiés par son respect des autres, par son calme et sa franchise.
Reine-Aimé retraitée
Quand Reine-Amée a pris sa retraite,(en 1988) elle a vécu en résidence à Québec et ensuite à Montréal. Jamais elle n’a douté de son appel à être oblate, ni de la survie de l’Institut. Son esprit de service, son dévouement et sa fidélité ont donné le ton à toutes les oblates qu’elle a accueillies au cours de ses nombreuses années à la tête de l’Institut.
Pour terminer l’hommage, des extraits de l’autobiographie de Reine-Aimée, rédigés en 2011 à l’occasion de son 60ème anniversaire dans l’institut, ont été cités, résumant bien le parcours qu’elle avait expérimenté, et nous révélant que la discrétion et l’humilité était bien le choix de Reine-Aimée.
Chère Reine-Aimée, femme discrète et humble, qui a été une si précieuse collaboratrice du fondateur de notre Institut; sache que ton nom restera gravé à tout jamais dans
l’histoire de l’Institut et dans le coeur de chacune de nous qui t’avons connue et aimée. Tu as vraiment été une « Reine, aimée de toutes les personnes qui t’ont croisée ». Obtiens-nous cette grâce de continuer à aimer l’Institut comme toi tu l’as aimé et servi pendant toutes ces années parmi nous. Sois maintenant heureuse avec le Bien-Aimé de ta vie!
Pendant l’homélie, le neveu de Reine-Aimée a su ajouter d’autres traits intéressants de sa tante Reine-Aimée, tels que perçus dans sa famille, soulignant particulièrement la force de son caractère si bien maitrisée au coeur du quotidien.
Après l’inhumation au cimetière du Cap, tout le monde a été invité à partager un repas festif.
Calendrier de l'Avent 2019 - Dès mon réveil, j’ouvre mon cœur à Dieu
Avec l’aide de l’Esprit-Saint,
3ème semaine:
J’ouvre mes oreilles en évitant la plainte et la critique inutiles
Lire : Matthieu 11, 2-11: Jean-Baptiste est en prison…Il s’informe: «Es-tu celui qui doit venir?» Jésus lui répond en citant le prophète Isaïe puis fait l’éloge de son cousin. Et chez-nous, la famille s’apprête à fêter Noël. Les repas sont planifiés, les cadeaux s’en viennent;
Dieu s’active aussi «patiemment» en tenant compte des évènements…Vivre ce moment d’attente dans la patience avec les nôtres et, malgré contretemps et fatigues, cultivons l’absence de plaine et de critique inutiles. Disons notre affection et prions pour nos familles…
Lundi: Matthieu 21, 23-27 Jésus enseigne dans le Temple. Les chefs contestent son autorité. Jésus ne se soucie pas d’eux car il vient pour nous.
Savons-nous discerner les enseignements de Dieu parmi tout ce que nous entendons autour de nous ou dans les médias? Prions pour demander le discernement et pour toutes les personnes de bonne volonté en recherche de sens à leur vie.
Mardi: Matthieu 1,1-17 –Les ancêtres de Jésus…
Prions pour les anciens/anciennes de notre pays, de notre diocèse, de notre paroisse, de nos familles qui ont fait grandir la foi au long des siècles… Prions pour que cet Avent aiguise notre foi et nous fasse voir les signes du Royaume autour de nous.
Mercredi: Matthieu 1,18-24–L’ange avertit Joseph de la naissance de Jésus… et de son rôle auprès de Marie et Jésus. Prions pour tous les papas naturels ou adoptifs afin qu’ils assument leur rôle avec courage et générosité.
Jeudi: Luc 1, 5-25 Un ange annonce à Zacharie la naissance de Jean-Baptiste de sa femme Élisabeth, pourtant stérile. Dieu sait tenir parole même si parfois ses chemins sont déroutants. Leur fils sera le plus grand des prophètes. Prions pour les familles qui espèrent un enfant, pour les femmes qui se font avorter… et ceux qui pratiquent ces avortements.
Vendredi: Luc 1, 26-38 «Voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole. ». Dieu s’adresse à moi de bien des manières.. Demandons à Marie de nous rendre attentifs à ses demandes. Que cette fête qui vient nous donne le goût de renaître.
Samedi : Luc 1, 39-45 La joie de Marie la fait «courir» aider sa cousine Élisabeth. Que provoque la joie chez-moi? Prions pour toutes les mamans qui vivent l’attente d’un enfant.
4ème semaine:
Dès mon réveil, j’ouvre mon coeur à Dieu.
Lire Matthieu 1, 18-24 Joseph voit Marie enceinte, ...l’ange intervient pour lui expliquer l’œuvre de l’Esprit-Saint.. Une nouvelle pour tous: Dieu se fait proche, Il vient parmi nous … Il naîtra de la race de David, sa descendance. Il vivra notre vie et notre mort. Il ressuscitera et nous donnera la garantie de son Royaume.. Prions pour les missionnaires, pour que là où ils sont et rassurés par l’aide de l’Esprit-Saint, ils apportent l’espérance de la vie éternelle.
Lundi, 23 décembre: Luc 1, 57-66- Naissance de Jean-Baptiste . « On se demande: Que sera donc cet enfant? » Il sera le messager qui précède la prédication de Jésus.. Seigneur, quand je m’interroge sur l’avenir (le mien ou celui des autres), fais que je n’oublie pas que tu es un Dieu fidèle et que tu nous accompagnes toujours. Suscite en moi une confiance totale.
Mardi, 24 décembre: Luc 1, 67-79 Zacharie qui a été muet jusqu’à la naissance de Jean-Baptiste, (parce qu’il avait douté de la Parole de l’ange ) exulte maintenant de joie… De la défiance il passe à la louange…
Prions pour tous ceux/celles qui doutent. Que Marie, (Notre-Dame de la Confiance), affermisse leur foi.
Noël 25 décembre
Dans les ténèbres une grande lumière s’est levée..
Joie au ciel, exulte la terre. Dieu se fait enfant. Dieu avec nous. Dieu notre paix!
Seigneur ouvre mon cœur à l’adoration .
Profiter de ce temps pour faire action de grâce pour toutes les joies de Noël.
Prions pour ceux qui souffrent en ce temps d’émerveillement.
Marie-Thérèse G., Oblate
L’Esprit Saint nous conduit
Nous en sommes à notre troisième réflexion. Après avoir regardé qui est l’Esprit Saint et par quels moyens ou dons Il travaille nos âmes, nous réfléchirons sur comment Il nous conduit. Nous nous attarderons sur le silence qui est toujours très important pour mieux entendre sa voix qui parle en secret à nos âmes. Il est donc nécessaire qu’Il nous prépare à l’écoute intérieure et à l’acceptation de ce qu’Il va nous demander.
C’est vraiment dans la paix que règne l’Esprit Saint, qu’Il ne cesse de se donner, enrichissant l’âme qui L’accueille de ses grâces, de ses dons et de ses fruits. Il enseigne aussi comment prier. N’oublions jamais de Le remercier. Il nous montre comment aimer, car la charité dépasse toutes les vertus. Nous, qui voulons vivre l’amour du Christ au moment présent, avons besoin de ce Maître pour y arriver. L’Esprit Saint est l’Esprit d’Amour comme centre de toutes les vertus et de toutes les perfections.
Il est bon de connaître cet état nouveau ou cette action intérieure. Cinq sont les degrés de la vie de l’Esprit Saint dans l’âme et chaque degré comporte de nombreuses nuances :
• Premièrement, l’Esprit Saint touche l’âme qui s’éveille et s’émeut. C’est la découverte. Il s’agit de prendre conscience de sa présence active à l’intérieur de nous et d’en être émerveillé. On ne peut que remercier et rendre grâce pour cette faveur. Le Père ne refuse pas ce don si on le demande au nom de Jésus.
• Deuxièmement, l’Esprit Saint se pose en l’âme en la remplissant de grâces, c’est-à-dire qu’elle se rend compte que tout ce qu’elle a est un don gratuit de Dieu et que ce qu’elle fait en sa compagnie est facile et réussit toujours. Elle met toute sa confiance et son attention en Lui. Quand elle sent une inspiration, si petite soit-elle, elle le fait, ou le dit sans chercher le pourquoi.
• Troisièmement, l’Esprit Saint se repose dans l’âme, c’est à-dire qu’Il n’est pas toujours agissant. Il la détache de la terre, parfois par une maladie ou un accident grave, etc…, qui lui permet d’analyser tous les détails de sa vie et de voir que les grâces reçues furent pour son bien. Même les péchés sont vus comme des chances de remercier Dieu de l’avoir sauvée et de l’avoir protégée.
• Quatrièmement, l’Esprit Saint possède l’âme. Elle est totalement à Lui et répond à tous ses désirs, car elle Lui appartient, elle est complètement à Lui. Elle se laisse faire, Le laissant la transformer. L’âme ressent avec plus d’exactitude Sa présence et ses effets, ce qui la détache de tout ce qui est humain. Elle ne cherche plus que la volonté de Dieu et n’est comblée que par elle, et ne veut que plus d’amour à mettre dans ce qui arrive ou pourrait arriver. Quand quelque chose la trouble, l’âme cherche son repos en Lui et Lui confie tout ce qu’elle a à vivre.
• Cinquièmement, c’est l’union. L’âme est dans une grande paix, vit sur cette terre comme si elle n’y vivait pas, et ce, dans un profond recueillement et une grande solitude. La vie continue mais l’âme est à l’abri des regards, dans le secret. Elle découvre Son action, en jouit, offre et remercie pour tout dans son cœur. Même si ce degré ne se fait pas sentir d’une manière continue, l’âme reste unie à l’Esprit Saint par un lien très étroit et indissoluble. Peu de personnes atteignent ce degré d’union.
Ce sont les âmes qui se sont laissé faire. Le souffle de l’Esprit Saint les a préparées et conduites. C’est Lui qui purifie, donne la vie et embrase. L’Esprit Saint qui est l’Amour agit en elle. L’âme découvre Sa présence dans les êtres et dans tout l’univers. L’Amour la conduit et lui fait découvrir des choses nouvelles. Elle Le reconnaît dans l’œuvre du Père, dans la vie de Jésus et monte en elle un chant de louange, de remerciement et d’amour.
Conclusion :
Laissons-nous donc guider par l’Amour, en nous abandonnant en toute confiance à l’Esprit Saint. Notre vie sera plus belle, elle deviendra louange. Merci pour ce don dont Jésus nous a gratifiés le jour de la Pentecôte. Chaque jour demandons à l’Esprit Saint que ces dons agissent en nous.
Rose M, Oblate