Louise Fleury
Hommage à Eileen McBrearty
Aujourd’hui le 5 juin 2020, je veux rendre hommage à Eileen McBrearty pour le 10e anniversaire de son décès.
Eileen a laissé sa marque d’Irlandaise du côté de son père et d’Écossaise du côté de sa mère. Elle aimait nous pousser au pied du mur pour nous faire réagir et sortir de nos gonds.
Son sens des responsabilités la rendait exigeante pour son entourage, mais son grand cœur, sa joie de vivre, sa générosité facilitaient notre pardon.
Les personnes me parlent encore de l’attachement, de l’amitié et de l’affection qu’elles avaient pour Eileen.
Quelque temps après son décès, un étranger m’interpelle devant un magasin en me disant : « Madame, je veux vous offrir mes sympathies pour le décès de Mme McBrearty. Je vous voyais ensemble à l’église et son sourire m’a marqué. C’était une bonne personne. » Ça m’a prouvé que ce que nous dégageons a une influence sur notre monde.
Encore aujourd’hui, des amis se rappellent de ce qu’elle était pour eux : souvenir de ses goûts pour la nourriture, patates frites, hamburger, fruits de mer, poulet avec un bon verre de vin. «Why not» qu’elle disait quand on lui offrait un verre.
Je crois que c’est sa transparence qui nous invitait à l’aimer telle qu’elle était. Il y a quelques mois, j’ai rencontré un curé qui avait travaillé avec elle sur un comité et il me disait : « Ha! Eileen, je l’aimais bien, elle savait ce qu’elle voulait et elle faisait avancer les choses. Son but était clair : amener à bien la réalisation du projet même si parfois ça heurtait des personnes. »
« Chère Eileen, repose en paix. Merci d’avoir été sur notre chemin pour nous désinstaller de la routine qui nous obligeait à s’ouvrir à du neuf, à sortir de nous-mêmes. Merci pour ton amour de la vie et de nous avoir laissé ton «Je vous aime» qui nous fait encore du bien. »
Paulette C.
Ma mission au quotidien
Je suis infirmière à la retraite. Mon engagement dans mon milieu se traduit par le bénévolat depuis plusieurs années dans un centre communautaire pour aînés actifs.
Je suis à l’accueil, aussi je suis bénévole avec une intervenante dans un HLM.
Une fois par mois je fais de l’écoute dans un centre d’écoute.
Au sein de l’Institut, à l’occasion je visite une compagne malade ou en perte d’autonomie. Pour bien vivre ma mission, ma vie spirituelle est importante. Les cinq attitudes apostoliques sont une référence pour moi. Je me réfère à Jésus dans sa vie quotidienne, son approche avec les personnes. Ce qui est essentiel dans mes rencontres, ce sont : la compassion, l’accueil, l’écoute et de donner de l’importance à l’autre.
L’amour me guide et m’aide.
Pauline P.
Cent ans, ça se fête…
Voici un événement important qui s'est vécu dans notre région Amérique du Nord Est : les cents ans de Cécile Côté.
Cent ans, ça se fête…
Fêter le centième anniversaire d’une de nos pionnières dans l’Institut des Oblates missionnaires de Marie Immaculée fut une grande joie pour sa famille, les oblates, les Augustines, les employées et le Père Julien Campagnat un grand ami de la famille. En effet, sa nièce Louise et son mari Rémi Piché nous ont réunis pour célébrer ce grand événement le 11 janvier 2020, six jours après son anniversaire de naissance.
Au Monastère des Augustines, nous étions accueillis par des membres de la famille et aussi par la fille de Louise, Mégan et sa petite fille Mia, heureuses de nous conduire à la salle Frontenac et de voir à nos besoins.
Dans la grande simplicité, nous avons exprimé comment Cécile était aimée de nous tous et toutes, et dans tous les milieux où elle a accompli sa mission. Nous étions unanimes pour décrire son amour inconditionnel, sa compétence comme infirmière (les Madelinots la nommaient leur médecin), sa joie, sa ténacité, sa prière suppliante, sa confiance et sa paix qu’elle nous manifestait.
Cécile était manifestement toute honorée de la présence de Denise Desrochers, notre présidente.
Comme elle sait toujours le faire brillamment et bien simplement, Denise exprimait des vœux chaleureux à notre jubilaire. Elle insistait particulièrement sur sa foi audacieuse et sa grande disponibilité, étant l'une des fondatrices émérites de notre Institut, une missionnaire au cœur de feu.
Les personnes qui l’ont bien connue pouvaient raconter des faits ou parler de ses engagements.
Sa nièce Louise qui a organisé la fête, nous mentionne son attachement à sa tante : J'ai eu le privilège de faire bien des bouts de chemin avec tante Cécile durant ses années à Neuville et à St-Augustin-de-Desmaures, en compagnie de son frère Émile, mais surtout entre deux voyages à l'étranger, lorsqu'elle faisait escale pour se reposer et revoir sa famille tant aimée. J'en garde de merveilleux souvenirs.
Depuis ma tendre enfance, elle m'a inspirée par son dévouement, sa ténacité, sa capacité à apprendre et à s'ajuster. Elle a su évoluer dans un monde en perpétuel changement, elle a toujours été actuelle et même avant-gardiste. Elle était fonceuse, hardie même.
Ses études d'enseignante, d'infirmière et de psychiatrie ont fait d'elle une personne pleine de ressources, capable d'affronter le pire et d'apprécier le meilleur.
Élevée dans une famille de cultivateur de 14 enfants avec parents et grands-parents, la proximité, le partage et l'entraide faisaient partie de son ADN.
Ce qu'elle a accompli durant un siècle de vie est impressionnant. Elle a travaillé auprès des plus démunis dans des conditions parfois difficiles. Elle nous racontait sa vie de missionnaire avec la flamme de celle qui est engagée et heureuse de l'être. Elle était à la bonne place.
Elle a laissé son empreinte sur les routes du monde et dans le souvenir de ceux qu’elle a côtoyés.
Célébrons les 100 ans de la femme qu'elle a été et qu'elle est toujours dans sa tête et dans son cœur et qu'elle sera toujours dans notre tête et dans notre cœur.
De plus, une de ses compagnes, Martine Poulin exprime la reconnaissance des Haïtiens à son égard.
Pour ma part, j’ai connu Cécile surtout par le témoignage des autres et ces témoignages venaient de la bouche de gens simples. En 1956, Cécile s’engage comme missionnaire en Haïti. Au mois d’octobre, elle arrive à Tiburon (petite ville située à la pointe sud de l’île); elle est la première infirmière à travailler dans ce dispensaire.
Dix ans plus tard, à mon tour je débarque à Tiburon. Les gens se souviennent de Mademoiselle Cécile et s’informent d’elle. Voici les commentaires que j’entends : elle était très compétente, elle savait comment traiter les malades et en plus sa prière était très forte. C’est grâce à sa prière qu’elle pouvait guérir des maladies qui ne peuvent pas être guéries seulement par des médicaments. (Selon la croyance populaire, ces maladies sont attribuables à de mauvais sorts.)
Quel beau témoignage et je l’ai entendu souvent. Ces gens avaient détecté chez elle une force spirituelle. En 2010, après le tremblement de terre, j’ai fait une visite à Tiburon et encore à ce moment des personnes qui l’avaient connue ont demandé des nouvelles de Mademoiselle Cécile. Félicitations Cécile, tu as été un témoin. Merci.
Dans la joie, nous avons continué la fête en partageant une collation. Un gâteau exprimait notre motif de rassemblement. Nous étions d’un seul cœur, réunis autour de notre jubilaire, à regarder la joie de Cécile souffler ses chandelles et nous avons même oublié de prendre une photo !
Alors que je félicitais sa nièce Louise pour le succès de cette grande fête, elle m’écrivait : « Une fête, n’est un succès que lorsqu’elle est partagée avec des gens de cœur comme nos chères oblates. Quel beau groupe nous étions. »
Grand merci aussi aux Augustines qui nous ont facilité cette fête en nous rassemblant chez elles et en participant aussi à la fête. Grand merci aussi à Rémi Piché qui, par de nombreuses photos, nous pouvons continuer de partager la joie de notre rassemblement. Et à Louise et sa famille qui a su nous communiquer cette joie de la présence de Cécile dans la grande famille Côté ! Ce fut vraiment une fête pour tous les participants!
Témoignages recueillis par Raymonde H.
Cherchons le sens pour notre vie spirituelle
Bonjour à tous,
À toutes les six semaines environs, depuis plusieurs années déjà, je regroupe des personnes qui s'intéressent à la bible.
Nous explorons ensemble des textes de l'Ancien et du Nouveau Testaments et en cherchons le sens pour notre vie spirituelle.
Lorsque la pandémie a commencé avec le confinement, certains étaient déçus d'être privés de ces rencontres. Alors, j'ai pensé faire des "capsules bibliques" sur Facebook, d'une durée de 20 à 30 minutes. Chaque capsule se termine par une prière qui fait lien avec son thème.
Le résultat a été que les gens en redemandaient et le nombre d'auditeurs-auditrices s'agrandit à chaque fois que je poste une vidéo nouvelle. Alors, je me suis mise en prière et je cherchais les thèmes les plus appropriés pour ce que nous vivions au moment présent, en correspondance avec le temps liturgique de l'année: la Semaine Sainte, Pâques, l'Ascension, l'Eucharistie...
Au travers ces capsules vidéos, je cherche donc à donner du sens à notre vécu durant cette pandémie, au travers les textes liturgiques du temps présent. Je cherche aussi, comme disait Origène, à faire ressortir le "noyau" des textes, en d'autres mots, le message ou la symbolique principale qui se cache derrière le texte, qui vient frapper l'imaginaire et qui donne une perspective nouvelle au texte.
Je souhaite que ces petites vidéos vous aident à la méditation et vous fasse vivre une relation renouvelée avec le Seigneur Jésus, le Ressuscité.
Je remercie mes responsables oblates qui m'ont encouragé à les continuer. Violaine Couture, voici ma chaîne Youtube
Liste des vidéos, français seulement. Clic sur les titres pour visionner sur la chaîne youtube de l'Institut.
1. LEVER LES YEUX VERS LE CHRIST
Au désert, Moïse éleva un serpent d'airain sur un poteau pour qu'en le regardant les Hébreux soient libérés des conséquences des morsures de serpents multiples. Le Christ a été élevé en croix pour nous libérer des maux qui nous assaillent. Il nous invite à lever les yeux vers lui.
2. LE SHABBAT DES ÊTRES HUMAINS ET DE LA TERRE
Voilà une pandémie qui nous jette soudainement dans l'immobilisation, dans un arrêt subit... Cela fait réfléchir... Peut-être sommes-nous trop dans l'activisme ignorant les besoins de repos pour le corps, l'âme et l'esprit? Et que dire du repos dont la Nature ne cesse de rêver pour se refaire une beauté? Dans la Bible, Dieu demande un repos hebdomadaire, le shabbat... pour que chacun puisse se ressourcer en Lui.
3. MARIE ET LA SEMAINE SAINTE
Marie, mère de Jésus. Nous nous interrogeons souvent sur son rôle, surtout au moment de la passion de son fils. Quel serait le message qu'elle voudrait nous livrer en cette semaine sainte?
4. PÂQUES : DU CONFINEMENT À LA LIBERTÉ
Le confinement que nous vivons en ce moment pèse sur chacun de nous physiquement et psychologiquement. Pâques est le rappelle de la libération que Jésus est venue nous apporter. Jésus a été "confiné" sur la croix pour nous sauver et nous libérer intérieurement. En lui nous avons la guérison. Il peut ouvrir la liberté intérieure alors que nous sommes confinés physiquement parlant. Tournons-nous vers lui.
5. PÂQUES : DU REPENTIR À LA CONVERSION À LA MISÉRICORDE
On confond souvent "repentir" et "conversion"... Bien sûr, les deux termes se rejoignent. Mais une petite nuance s'impose: le "repentir" est le début de la conversion, le moment précis où on se sent touché, où on se voit dans notre misère et où on la reconnaît devant Dieu. Ensuite vient la conversion, le retournement, moment où on prend la décision de changer et où on pose des gestes concrets pour changer. Vient ensuite l'accueil de la miséricorde de Dieu.
6. LE RESSUSCITÉ TRAVERSANT NOS PORTES CLOSES
Jésus ressuscité a traversé les portes closes du Cénacle où les disciples se rassemblaient suite à la crucifixion. Il peut aussi traverser les portes closes de nos coeurs, de nos esprits, de nos mentalités...
7. NICODÈME : DIEU ACCOUCHERAIT-IL DE NOUS ?
Nicodème ne comprend pas le concept de "renaître de nouveau". Il pense devoir retourner dans le sein de sa mère. Jésus l'invite plutôt à renaître d'eau et d'Esprit. Ainsi, nous pourrions dire que l'Esprit Saint "accouche" de nous dans le sens qu'il participe à notre transformation, à notre accès à la vie nouvelle d'en Haut.
8. L’EUCHARISTIE : LA RENCONTRE ENTRE L’ÉPOUX ET L’ÉPOUSE
À chaque fois que le prêtre élève l’hostie, nous sommes élevés un peu plus avec le Christ pour aller à la rencontre du Père. Le jour viendra, où nous serons élevés définitivement et soudainement pour être unis au Christ et au Père. Voilà la rencontre définitive de l'Époux et l'Épouse.
Saint Confinement, priez pour nous
Présentement, je ne me sens pas confinée, je ne suis pas seule, je suis avec les personnes qui me lisent. En fait, en vivant la présence de Dieu dans le moment présent, Lui et moi sommes toujours ensemble. Un jour, l’oblate que je suis, a réalisé que Dieu n’est, dans ma vie, qu’à un endroit à la fois : il est dans ce que je vis présentement, dans ce qui est et non dans ce qui aurait pu être. Le confinement, aujourd’hui, c’est là où je m’établis, sinon je ne serai pas là où Dieu m’invite à vivre sa présence. Je vous partage donc ma petite expérience.
Les liturgies télévisées me trouvent, pour le moment, plus intériorisée, plus attentive, même si je n’ai pas accès à la communion sacramentelle. Je remercie pour les services qui m’étaient rendus habituellement sans que je les apprécie toujours à leur juste valeur. Je vais être tellement contente quand la dame qui fait le ménage va revenir, quand le coiffeur pourra me couper les cheveux, quand je pourrai choisir mes fruits et légumes moi-même. Mais je vais aussi apprécier d’avoir connu le calme silence qui me baigne de longues heures actuellement, les moments de méditation de la Parole sans être pressée par le temps.
Je réapprivoise de cuisiner tous les repas, peut-être vais-je finir par aimer cela! Ce dernier point est peut-être un rêve en couleur; le restaurant de temps en temps me permet de socialiser. Quand je marche dehors, dans les alentours, j’écoute les oiseaux, je remarque que les gens se saluent entre inconnus, on voit beaucoup d’enfants.
Mon grand bonheur est d’avoir le temps de répondre aux désirs répétés tant de fois par ma nièce, d’écrire mes souvenirs familiaux car, dit-elle : « Quand tu ne seras plus là, on aura perdu la mémoire de la famille.» Évidemment, les valeurs familiales que j’essaie de faire valoir sont une transmission de notre patrimoine; ce sera en même temps un témoignage des valeurs humaines nées de l’évangile et de la foi que la famille a vécue dans le bonheur.
Si le confinement n’avait pas été là, je n’aurais jamais su tout ce que j’aurais manqué! Louise S.
Photos:
Sabine van Erp pixabay
Tanvi Malik pixabay
Qui est Dieu pour moi ?
Jésus a expliqué à ses disciples trois dimensions pour progresser dans l’amour:
1. Aimez-vous les uns les autres, comme vous vous aimez vous-mêmes.
S’aimer soi-même, c’est le départ de l’amour de l’autre. Quand on aime une personne, on devrait être capable de le lui dire et de trouver en elle des qualités pour l’aider à se libérer de l’image négative qu’elle se fait peut-être d’elle-même.
2. Aimez-vous les uns les autres, comme je vous aime.
Jésus explique qu’Il aime comme homme et comme Dieu. Il aime avec tout son cœur et non seulement du bout des lèvres. Il est absolu en amour et nous invite à aimer de la même manière. Il ne suffit pas d’aimer quelqu’un uniquement pour le rendement qu’il donne et pour la joie qu’on retire de l’un ou l’autre de ses comportements. Aimer, c’est être attentif au meilleur de l’autre, c'est l’aimer pour ce qu’il est et comme il est.
3. Aimez-vous les uns les autres, comme mon Père m’aime.
L’amour apporte l’unité. Il n’y a plus de faiblesse dans l’amour, le Père aime à la perfection son Fils. Chacune des personnes de la Trinité nous initie au mystère profond de l'amour vrai. Si Jésus nous demande de vivre ces trois dimensions d’aimer, c’est qu’Il nous donne la force, la lumière et l’amour pour y arriver.
Extrait de la Collection « Les Volontaires » Louis-Marie Parent, o.m.i.
Photo: Gerd Altmann
Mon implication
Bonjour,
Je viens vous parler de mon implication à ma paroisse. Comme les finances étaient en difficulté, nous avons commencé diverses activités pour renflouer nos coffres. L’une d’entre elles, c’est la vente de garage.
Depuis 17 ans, les gens nous donnent des vêtements, des meubles, des objets de toutes sortes tels que chaudrons, vaisselle, etc…Pendant la préparation de la vente, une quinzaine de personnes travaillent pour placer les objets. Moi, je lave et astique les choses qui en ont besoin : chaudrons, vaisselle, et même tondeuse à gazon… C’est très enrichissant au plan humain et spirituel car c’est certain que chacun et chacune n’a pas la même opinion sur la façon de présenter les choses. Nous devons faire des concessions et apprendre à nous respecter. Pendant la vente, je vends des billets de moitié-moitié.
Dans cette expérience, je vois l’action de l’Esprit qui nous apprend la fraternité, la camaraderie, la taquinerie, la joie, le pardon. Nous apprenons à nous connaître et cela soude une communauté paroissiale. Pour moi, la mystique du 5-5-5 m’aide à semer la paix.
Danielle M.
Mars 2020
En ce mois de Marie, chaîne de prière
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Bonjour,
Aujourd’hui, j’entre dans votre maison à travers la télévision. Je suis avec vous pour vous rencontrer. J’espère que vous allez bien.
En ce mois de Marie, je vous invite à chanter avec moi la prière de Marie. Chantons-la pour nos aîné(e)s puisque Marie est mère de tous, mère des petits. Elle est mère de ceux et celles qui sont fragilisés aujourd’hui par les événements actuels. Chantons ensemble.
Prions : Je vous salue, Marie pleine de grâce; le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes, et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen
Je vous invite à faire une chaîne d’Ave, d’accepter ce petit défi, un « Ave » par jour, parce que ce simple petit « Ave » élargira votre prière du cœur à la grandeur du monde. Cette chaîne est soudée par l’amour de Marie pour ses enfants.
Considérons Marie comme la mère spirituelle du croyant, celle qui est là et qui nous accompagne. Il y a des personnes qui disent :« Qu’est-ce que ça donne de prier, ils ne font rien là-haut pour nous ? » Vous savez, la prière est avant tout un rendez-vous d’amour et aujourd’hui, ce rendez-vous est avec Marie, notre mère. Rappelez-vous que Jésus, au pied de la croix, a dit à Jean et à Marie : « Femme, voici ton fils, et fils, voici ta mère. »
Lorsqu’il a confié Jean à Marie, à travers lui, c’est chacun de nous qu’Il lui confiait. N’oublions pas qu’elle est notre mère, celle qui tient la main de son enfant, celle qui tient la main aujourd’hui de celui qui souffre, de celui qui est malade. C’est une mère qui porte en elle chacun de ses enfants avec ce qu’il vit. Elle nous soutient. Cela va peut-être vous surprendre : quand j’ai de la peine c’est elle qui pleure avec moi, c’est elle qui me console.
Reconnaissons en Marie une présence aimante, une présence d’espérance, une présence de chemin de vie. Que diriez-vous de commencer notre chaîne de prière tout de suite ? Disons un « Ave » en demandant à Marie notre mère, de soutenir et de protéger tous ceux et celles qui sont au front à cause du Covid-19.
Élargissons notre prière du cœur à la grandeur du monde.
Louise F, Volontaire de Dieu
Une femme petite et joyeuse
République Dominicaine
Témoignage d’un compagnon de travail, Maximo de la Rosa.
« Udelca est une femme petite et joyeuse. Son passage à notre Lycée Union Panaméricain a été un exemple de dignité, ayant Dieu en priorité. Udelca a assumé sobrement la direction de notre institution durant deux ans. Elle a su vaincre plusieurs obstacles. Nous avons noté le respect et l’honnêteté envers notre institution.
C’est une femme qui manifeste l’engagement et la sérénité dans la prise de décisions relatives aux normes du travail et à l’action fraternelle.
Sa conviction d’appartenir à une mission, l’a fait atterrir et agir sans être distraite comme un faux prophète. Elle a laissé un héritage de dignité. Elle ira de l’avant et continuera de se surpasser.»
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J’ai voulu que mon compagnon s’exprime parce que c’est ainsi que nous nous rendons compte de ce que nous faisons et comment les autres mettent notre témoignage en valeur.Ces paroles de mon compagnon, Maximo, m’ont fait penser et réfléchir. Chaque instant de notre vie est un trésor et il faut le vivre au jour le jour reprenant le passé comme pure expérience qui m’aide à croître personnellement et spirituellement.
La force de la prière, en présentant mes actions au Seigneur, m’a beaucoup aidée dans mon engagement, ne perdant pas de vue mon charisme ni mon état de vie. Je pensais seulement à aller de l’avant et donner le meilleur de moi-même gratuitement, confiante et certaine que tout peut être possible.
Dieu était avec moi et je le sentais fortement. Pour moi, je ne me plaignais pas car c’était seulement un service à réaliser.
Udelca M., mars 2020.
Ma vie, ma mission à la Résidence Le Patrimoine
Ma venue dans un centre pour personnes retraitées (âgées) n’était pas prévue Ce sont des circonstances de santé qui m’y ont conduite. Désorientée, j’ai demandé à Marie de me montrer ma nouvelle mission pour que je sois heureuse. Elle a eu le tour, voici mon cheminement.
D’abord, j’ai été apprivoisée par le sourire d’une dame qui s’assoyait souvent devant ma porte pour un temps de repos. Puis à la cafétéria, on m’invitait à une table. À la réception, je recevais toujours un bel accueil et une réponse aux renseignements demandés. Ici, les gens sont très accueillants et se saluent chaque fois qu’ils se rencontrent.
En fait, j’y ai trouvé des éléments de ma spiritualité : Le Patrimoine (nom de la maison) de la charité chrétienne. N’est-ce pas merveilleux! La Vierge Marie a bien choisi! Le charisme de l’Institut demande « une constante disponibilité à la Volonté du Père pour vivre partout la charité du Christ par le service, avec l’aide de Marie. »
Être disponible me demande de vivre le moment présent, de m’ouvrir aux personnes que je rencontre. C’est ainsi que je m’apprivoise au milieu et que j’y découvre de belles personnes. Et ma mission? « Comme le Christ, manifester l’amour inconditionnel du Père à toute personne… » Les gens de la maison, m’ont déjà montré cela par leur accueil chaleureux « en révélant les signes de la Présence de Dieu au cœur de la réalité quotidienne. » Comment ne pas manifester l’amour quand on est aimé? Comment ne pas sourire quand on est aimé?
Comment cela se vit au quotidien? Par une salutation et un sourire. Ici, en région c’est remarquable, les gens nous saluent, nous regardent, nous offrent une aide attentionnée en ouvrant une porte, en aidant à porter les paquets, etc. C’est simple, mais efficace!
Je n’ai pas besoin de chercher longtemps pour vivre et pratiquer une présence concrète de Dieu dans mon milieu. Qui n’a pas besoin d’une écoute, d’un encouragement, d’une attention affectueuse quand la maladie nous visite ou quand on perd un être cher? De plus, nous avons une chapelle, la messe, des célébrations, des activités très intéressantes qui demandent de la collaboration, de la participation.
Plusieurs personnes connaissent mon engagement et je me sens bien acceptée. Je m’implique en pastorale des malades, je vais donner la communion aux personnes dans leur appartement; je participe à l’animation des célébrations et j’aide à la formation des animateurs et animatrices. Souvent on me voit partir pour la messe et on me partage une intention de prière.
À la suite d’une visite dans un foyer où j’ai vu plusieurs personnes tristes, repliées, renfermées, j’ai été invitée personnellement à rayonner le sourire, la bonne humeur dans l’accueil de l’autre. Pourquoi? Sinon on a l’air vieux et on ressemble à des morts vivants! Je ne me sens pas vieille à 84 ans, alors je souris et je suis heureuse. Et j’espère l’être encore plus demain… Et la solitude? J’en ai besoin pour entrer en moi-même, faire silence, entendre Dieu, le rencontrer dans la prière, la Parole et dans les autres. J’en ai aussi besoin pour accueillir les nombreux changements de la vie en société, en Église et dans l’Institut.
Je peux vivre cela avec espérance et confiance parce que chaque jour, je suis nourrie par la spiritualité de mon Institut. La messe, le chapelet, la méditation de la Parole, l’amour de chaque personne, ne pas juger négativement, faire une lecture positive des événements, cela me permet de m’adapter, me donne des outils concrets. J’ai aussi des compagnes oblates qui me soutiennent de leur affection, de leur attention, de leur merveilleux engagement à aimer et à servir. L’équipe multiplie la vie, l’énergie!
Comme vous pouvez le constater, je ne suis pas à plaindre! Au contraire, j’ai l’abondance. Je remercie Marie qui m’a si bien accompagnée.
La mission n’est pas finie, tant que je suis vivante! J’aime ma vie, j’aime la vie!
Lina L.
